A propos de ce blog

C'est durant ma petite enfance que j'ai découvert l’œuvre de Georges Brassens, grâce à mon père qui l’écoute souvent durant les longs trajets en voiture. Sur la route des vacances estivales, j'ai entendu pour la première fois Le Petit Cheval alors que je n'avais que 4 ans. C'était en août 1981. Au fil des années, le petit garçon que j'étais alors a découvert bien d'autres chansons. Dès l'adolescence, Georges Brassens était ancré dans mes racines musicales, au même titre que Jacques Brel, Léo Ferré, Barbara et les autres grands auteurs-compositeurs de la même génération. M’intéressant plus particulièrement à l’univers du poète sétois, je me suis alors mis à réunir ses albums originaux ainsi que divers ouvrages et autres documents, avant de démarrer une collection de disques vinyles à la fin des années 1990. Brassens en fait bien entendu partie. Cet engouement s’est accru au fil du temps et d’évènements tels que le Festival de Saint-Cyr-sur-Morin (31/03/2007) avec l’association Auprès de son Arbre. À l’occasion de la commémoration de l’année Brassens (2011), j’ai souhaité créer ce blog, afin de vous faire partager ma passion. Bonne visite... par les routes de printemps !

J'ai rendez-vous avec vous

"Chaque fois que je chante une chanson, je me fais la belle." Georges Brassens

jeudi 30 avril 2015

Un ch'ti canon ?

Une ville de la banlieue parisienne. Un coin de rue. Un bistrot vieillot et charmant: le "Café du Pauvre". C'est le rendez-vous de quatre copains, Captain Beaujol, Paulo Debedeux, Poulouc et Camadule, quatre comparses aux aventures éthyliques pleines d’humour, qui refusent le monde tel qu'il est devenu et lui offrent une maligne et truculente résistance passive. Le Beaujolais nouveau est arrivé est un grand cru 1975 sur l’amitié, sur le vin, sur l’humanité, que René Fallet nous fait déguster au fil de sa plume humoristique, inventive et empreinte du langage imagé des bistrots et des piliers de comptoir. Et le succès ne se fait pas attendre, relayé par des personnalités telles que Pierre Bonte, Stéphane Collaro, mais aussi Bernard Pivot... qui a passé son enfance à Quincié-en-Beaujolais (69).


Concert à la maison : Catalina Claro - guitare, piano et voix

Il y a un an, presque jour pour jour, la princesse chilienne charmait déjà le salon, bondé pour l'écouter chanter ses chansons ou celles d'autres auteurs sud-américains, sa voix suave, envoûtante, ses mains virtuoses sur le piano ou la guitare. En juillet 2013, c'était à l'extérieur, lors de la Fête de la musique à Bois Baudry. Catalina Claro avait promis de revenir, ce sera fait très bientôt, le samedi 16 mai.

Après une nouvelle année de concerts en Allemagne, en Espagne, aux États-Unis, au Chili et à Paris, elle chantera ses chansons, et quelques titres de Georges Brassens en espagnol ou en français, en s'accompagnant à la guitare et au piano avec la subtilité et la virtuosité qu'on lui connaît désormais. A noter également la présence de Michel Maestro, interprète des plus grands auteurs de la chanson française, qui sera l'invité de Catalina.
 

Il vous reste à vite réserver votre place au salon pour cette soirée qui sera belle, assurément ! 

Rendez-vous à partir de 20H au:

20/22 Bois Baudry
77510 La Trétoire

dimanche 12 avril 2015

Concert Georges Brassens avec Yves Uzureau et Pierre Debiesme

A l'occasion de l'exposition Brassens présentée par l'association des Amis de Georges à Blainville-sur-Mer (50), un concert avec Yves Uzureau et Pierre Debiesme se tiendra à la Salle des Fêtes le samedi 25 avril à 20H30. Venez nombreux !

"Mac Orlan donne des souvenirs à ceux qui n'en ont pas."

Ainsi parlait Georges Brassens de l'aventurier immobile de Saint-Cyr-sur-Morin, à qui il allait rendre visite pour discuter littérature, poésie, chanson... mais aussi pour s'évader, voyager dans le temps et l'espace. Conteur de grand talent, Pierre Mac Orlan avait, depuis son fauteuil sis dans une immense pièce tapissée de livres et de disques [Canetti F., Mortaigne V., 2022.  Brassens l'appelait Socrate – Jacques Canetti, révélateur de talents - p. 99], le don de transporter son auditoire vers de multiples horizons.

L'œuvre de celui qui forgea la notion de "fantastique social" était particulièrement bien représentée dans la bibliothèque de Georges. Dans une chronique inédite, André Tillieu cite par exemple La Cavalière Elsa (1921), Sous la lumière froide (1926), Le Quai des brumes (1927) ou encore La Bandera (1931). Mais notre sétois, qui aimait également à citer La Maison du retour écœurant (1912) et À bord de l'Étoile Matutine (1920), n'avait pas oublié non plus l’œuvre poétique de Mac Orlan. Les Poésies documentaires complètes (1954) ne l'avaient pas laissé insensible, tout comme les Chansons pour accordéon (1953). [Tillieu A., 2000. Brassens - D'affectueuses révérences - p. 286]

Un instant de Brassens - Blainville-sur-Mer (50)

Une exposition baptisée Un instant de Brassens sera présentée par l'association des Amis de Georges à Blainville-sur-Mer (50), à l'initiative de l'Office de Tourisme de la commune. Sise dans la Salle des Fêtes, elle sera ouverte au public du 20 au 24 avril 2015, entre 14H et 19H !

dimanche 5 avril 2015

Soirée Mac Orlan... Au Magique

Le vendredi 10 avril à 21H, une soirée à la fois littéraire et musicale vous est proposée au Magique, bar au fort accent de titi parisien situé dans le 14e arrondissement. Ce lieu dédié à la chanson française mettra à l'honneur Pierre Mac Orlan.

Celui qui vécut à St-Cyr-sur-Morin sera raconté par Pierre Poma, et chanté par  Marc Havet, Corine Chabaud et Jacques Raulet. Cette fine équipe exportera Pierre Mac Orlan pour une soirée à Paris dans ce quartier où habita Georges Brassens, son ami de connivence artistique. Dans ce "bistrot à chanson", vous ferez la connaissance du bouillonnant et utopiste Marc Havet, tout à la fois maître des lieux et chanteur de ses propres textes !
 

Banc Public à Saint-Cyr-sur-Morin (77)

Les musiciens de Banc Public seront sur les planches le dimanche 12 avril dans leur fief à St-Cyr-sur-Morin (77), ce village briard qui fut fréquenté par Georges Brassens lorsqu'il rendait visite à ses amis Jean-Pierre Chabrol, Pierre Mac Orlan et Jacques Canetti.
 
Un concert particulier puisqu'il sera donné au profit des écoles de la commune ainsi que de celles de Saint-Ouen-sur-Morin (77). Soyez donc nombreux dans la salle polyvalente de Saint-Cyr !

samedi 4 avril 2015

Brassens aime le Jazz... à Paris !

Réunis par leur amour du Jazz, du Blues et de la Soul, Aude Duhamel (chant), Andrea Campagnolo (guitare), Jean-Marc Geoffroy (basse) et Wesley Barbé (batterie) aiment revisiter les grands classiques internationaux pour les remettre au goût du jour avec audace et harmonie. Le quartet Brassens aime le Jazz se produira à Paris au Théâtre de Nesle les trois dates suivantes :

- Mercredi 8 avril 2015 à 21H00
- Mercredi 10 avril 2015 à 21H30
- Mercredi 8 juillet 2015 à 20H30

Retrouvez également Brassens aime le Jazz sur Facebook !

vendredi 3 avril 2015

Retour à Basdorf

- Je m'appelle Brassens, Georges Brassens. Je suis sétois et je suis monté à Paris, il y a trois ans.
- Pour quoi faire ?

L'interpelé se lance dans une réponse du genre flou artistique et botte en touche, ne donnant pas satisfaction à l'inquisiteur.

- Mais enfin, putain ! Qu'est-ce que tu fous dans la vie ?
- Moi ? Rien ! Non, rien du tout. [Iskin R., 2005. Dans un Camp : Basdorf 1943 - Georges Brassens et moi avions 22 ans... - p. 42]

Tels furent les premiers mots qu'échangèrent Réné Iskin, imprimeur à la Banque de France, le boxeur Georges Bonnardel, et Georges Brassens, à leur arrivée le 08 mars 1943 dans la chambrée (stube) N°5 du baraquement (baracke) N°26 du camp de travailleurs de Basdorf, au nord de Berlin (Allemagne). Réquisitionnées dans le cadre du STO (Service du Travail Obligatoire), ils furent affectés au département Aviation de la BMW (Bayerische Motoren Werke), dans une usine de fabrication de moteurs d'avion pour la Luftwaffe: BMW Flugmotorenwerke Brandenburg GmbH. Pierre Onténiente, qui les cotoya, se souvient d'un encadrement pas excessivement sévère, malgré des conditions très dures. [Vassal J., 2006. Brassens, le regard de "Gibraltar" - pp. 40-41]