A propos de ce blog

C'est durant ma petite enfance que j'ai découvert l’œuvre de Georges Brassens, grâce à mon père qui l’écoute souvent durant les longs trajets en voiture. Sur la route des vacances estivales, j'ai entendu pour la première fois Le Petit Cheval alors que je n'avais que 4 ans. C'était en août 1981. Au fil des années, le petit garçon que j'étais alors a découvert bien d'autres chansons. Dès l'adolescence, Georges Brassens était ancré dans mes racines musicales, au même titre que Jacques Brel, Léo Ferré, Barbara et les autres grands auteurs-compositeurs de la même génération. M’intéressant plus particulièrement à l’univers du poète sétois, je me suis alors mis à réunir ses albums originaux ainsi que divers ouvrages et autres documents, avant de démarrer une collection de disques vinyles à la fin des années 1990. Brassens en fait bien entendu partie. Cet engouement s’est accru au fil du temps et d’évènements tels que le Festival de Saint-Cyr-sur-Morin (31/03/2007) avec l’association Auprès de son Arbre. À l’occasion de la commémoration de l’année Brassens (2011), j’ai souhaité créer ce blog, afin de vous faire partager ma passion. Bonne visite... par les routes de printemps !

J'ai rendez-vous avec vous

"Chaque fois que je chante une chanson, je me fais la belle." Georges Brassens

samedi 28 février 2015

8èmes Brassensiades de Pirey (25)

L'association L'Amandier nous donne rendez-vous aux 8èmes Brassensiades de Pirey (25), les 27, 28 et 29 mars 2015. Concerts, expositions et animations marqueront ces trois journées qui mettront à l'honneur Martial Robillard, Arnaud Ribot, Celma N Louise, Matthias Bouffay, la Rue, Olivier Terwagne, Bruno Granier, Contrebrassens et L'affaire Brassens. Une conférence, Brassens & La Fontaine - Chansons, contes, fables,  sera animée par Jean-Pierre Bolard, Philippe Borie, Philippe Henckel et Pascal Michel.

Pour plus de renseignements sur la manifestation, consultez le programme ainsi que les informations pratiques sur le site l'association L'Amandier !

http://www.amandier25.com/pages/Programme_15-9009833.html

Brassens et la langue française

En prélude des 8èmes Brassensiades de Pirey (25) qui auront lieu les 27, 28 et 29 mars 2015, l'association l’Amandier proposera un après-midi culturel sur le thème Brassens et la langue française. L'évènement se tiendra le dimanche 15 mars avec, en première partie, une dictée sur un texte s'inspirant de quelques chansons de Georges Brassens. Suivra une intervention de l'écrivain Loïc Rochard - L'orfèvre du langage - illustrée par des chansons. Pierre Cardinaux et Jean-Claude Demandre offriront ensuite un récital qui viendra conclure la soirée !

samedi 21 février 2015

Georges Brassens - 9e série - Philips 432.343 BE

Ce super 45T sorti en mars 1959 et dont la pochette est illustrée d'une photo de Jacques Aubert appartenant à la série dite du "phonographe" (comme c'est le cas du sixième 33T 25 cm Philips B 76.451 R), est le premier à créditer Pierre Nicolas en tant que contrebassiste. A noter que ce dernier avait commencé à figurer au verso du cinquième 33T 25 cm Philips B 76.074 R. [Sermonte J.-P. - Brassens en 45 tours: discographie originale. Les Amis de Georges - Numéro spécial - p. 5] Le Pornographe, titre fort, est mis en avant par une plus grande taille de caractères ainsi qu'une impression en caractères gras au recto de la pochette.

Tous les disques de Georges Brassens ont connu plusieurs pressages et ce super 45T ne fait pas exception. Plusieurs types de label se sont succédé. De plus, si le recto de la pochette reste le même, le verso fait montre de diverses modifications. Actuellement, quatre variantes font partie de ma collection:

 

Voici la ronde des jurons...

Maniant les jurons revigorants d'autrefois, plus colorés que ceux d'aujourd'hui, Georges Brassens dédie une chanson intemporelle aux hussards (soldats de la cavalerie légère), aux cadets de Gascogne - immortalisés tour à tour par Alexandre Dumas père dans Les Trois Mousquetaires (1844) puis Edmond Rostand dans Cyrano de Bergerac (1897) - mais aussi aux harengères du Pont-Neuf, que célébra François Villon dans sa Ballade des femmes de Paris. Un célèbre poème que l'on retrouve dans Le Testament (1461), recueil d'une vingtaine de poèmes essentiellement octosyllabiques considéré comme l'une des plus belles œuvres littéraires du Moyen Âge tardif. [Vassal J. - Brassens, homme libre - p. 172]

Prince, aux dames Parisiennes
De beau parler donne le pris;
Quoy qu'on die d'Italiennes,
Il n'est bon bec que de Paris.

jeudi 12 février 2015

Georges Brassens et Bourvil, amis pudiques

À l'époque où Georges Brassens possédait le Moulin de la Bonde, une maison située à Crespières (78) au bord du Ru de Gally, un voisin assez proche n'était autre que Bourvil. Ce dernier avait une propriété à Montainville, commune située à une dizaine de minutes de voiture de Crespières et accessible par une petite route passant près du camp militaire de Frileuse.

Les deux artistes s'appréciaient beaucoup, tant professionnellement que personnellement. Ils avaient en commun un grand respect des autres, mais aussi la même pudeur, la même timidité. Brassens s'en était d'ailleurs entretenu avec le père Christian Doumairon, lors d'une interview menée par ce dernier en avril 1980. Cela explique que, du fait de leur envie de se rencontrer, ils usaient de prétextes divers pour aller l'un chez l'autre (Georges avait fait le premier pas sur l'insistance de son père, qui était un inconditionnel admiratif): Brassens venait demander des conseils à Bourvil pour l'achat d'une tondeuse à gazon ou d'un petit tracteur, ou bien Bourvil allait chercher des pièges à taupes chez Brassens. Une brève de la Feuille d’Avis du Valais du 31/07/1969 fait allusion à ces rencontres autour du jardin via un extrait d'interview de l’interprète du rôle d'Augustin Bouvet dans La Grande Vadrouille (1966).

dimanche 1 février 2015

Concert à la maison : Bréandon-Labita

Une voix. Chaude, sensible, belle et forte.
Un accordéon. Subtil, inventif, chaleureux.
Des chansons sélectionnées avec le coeur, dans les répertoires de Piaf, Nougaro, Brel, Ferré, Jamait, Reggiani, Aznavour, Dimey, Brassens, Barbara, Juliette, Gainsbourg... Michèle Breandon, accompagnée de Jo Labita,
nous fera voyager à travers la chanson française !

C'est un concert à la maison qui se déroulera comme le précédent, dans la chaleur, la convivialité, la joie et la bonne humeur !
Rendez-vous le samedi 7 février à partir de 20H au:


20/22 Bois Baudry
77510 La Trétoire


"C'était un petit bout, hein !"

Michel Colucci dit Coluche a toujours voué une profonde admiration à Georges Brassens.

Coluche: "Quand j'étais môme, je me planquais souvent dans l'impasse Florimont en espérant qu'il entre ou qu'il sorte. Je n'ai jamais pu l'apercevoir !" [Berruer P. - La marguerite et le chrysanthème - p. 208]

Né le 28/10/1944 à l'hôpital Notre-Dame-de-Bon-Secours, dans le 14e arrondissement de Paris que le poète sétois avait commencé à fréquenter quatre ans plus tôt, Coluche passera sa jeunesse à Montrouge (92) avant de remonter vers Paris où il traîne régulièrement.

C'est vers le milieu des années 1960, après avoir enchaîné divers petits boulots, qu'il commence à s'intéresser au métier de comédien ou à l'univers des sports mécaniques. Comme beaucoup de jeunes de sa génération à cette époque, la musique et particulièrement le rock'n'roll tient une grande place dans sa vie. Mais aussi la chanson française. Très sensible à l’œuvre de Brassens, c'est en fréquentant le soir le quartier de la place de la Contrescarpe que Coluche voit naître en lui l'envie de se lancer dans la musique.