"Beaucoup de gens croyaient que Brassens était un ours. Mais c’était un ours bougrement bien léché. Il adorait les gens et la compagnie de ses amis. Homme terriblement secret, il ne lançait ses chansons qu’une fois parfaitement au point. J’avais beau le rencontrer très souvent, je ne découvrais ses chansons que lors des générales."
Cette pensée fut celle de Raymond Devos lorsqu’il apprit la disparition de Georges Brassens. Invité du Journal Télévisé de 13H du 31/10/1981 sur Antenne 2 avec Philippe Chatel, André Larue et Patachou, il apporta son témoignage sur celui qu’il eut surnommé "l’ours bien léché de la chanson française" et avec qui il eut tissé une grande amitié. Leur prise de contact remonte à la première moitié des années 1950 aux Trois Baudets, où Devos fit ses premiers pas officiels en partageant l’affiche de la deuxième année du spectacle Sans issue en 1951 avec Robert Lamoureux, Pierre Dac et Francis Blanche, Félix Leclerc et Darry Cowl. À cette époque, il se produisait en duo avec Robert Verbecke qui l’avait sollicité pour jouer, à la guitare (il avait suivi des cours avec Cyril Dives au Théâtre Mouffetard dit "La Mouffe"), les enchaînements musicaux de La perle du Colorado, pièce de théâtre montée par Michel de Ré au Vieux-Colombier, avec Michel Piccoli, Georges Wilson et Barbara Laage. Ainsi étaient nés Les deux Pinsons : Raymond Devos à la guitare et Robert Verbecke au ukulélé reprenaient humoristiquement des chansons traditionnelles de music country (notamment La vieille truie (The Old Sow), Clémentine (My Darling Clementine), Le dindon digne (Yankee Doodle) ou encore You Are My Sunshine), n’hésitant pas à user de figures de style qui préfiguraient les œuvres futures du saltimbanque des mots.
Cette pensée fut celle de Raymond Devos lorsqu’il apprit la disparition de Georges Brassens. Invité du Journal Télévisé de 13H du 31/10/1981 sur Antenne 2 avec Philippe Chatel, André Larue et Patachou, il apporta son témoignage sur celui qu’il eut surnommé "l’ours bien léché de la chanson française" et avec qui il eut tissé une grande amitié. Leur prise de contact remonte à la première moitié des années 1950 aux Trois Baudets, où Devos fit ses premiers pas officiels en partageant l’affiche de la deuxième année du spectacle Sans issue en 1951 avec Robert Lamoureux, Pierre Dac et Francis Blanche, Félix Leclerc et Darry Cowl. À cette époque, il se produisait en duo avec Robert Verbecke qui l’avait sollicité pour jouer, à la guitare (il avait suivi des cours avec Cyril Dives au Théâtre Mouffetard dit "La Mouffe"), les enchaînements musicaux de La perle du Colorado, pièce de théâtre montée par Michel de Ré au Vieux-Colombier, avec Michel Piccoli, Georges Wilson et Barbara Laage. Ainsi étaient nés Les deux Pinsons : Raymond Devos à la guitare et Robert Verbecke au ukulélé reprenaient humoristiquement des chansons traditionnelles de music country (notamment La vieille truie (The Old Sow), Clémentine (My Darling Clementine), Le dindon digne (Yankee Doodle) ou encore You Are My Sunshine), n’hésitant pas à user de figures de style qui préfiguraient les œuvres futures du saltimbanque des mots.