"Ainsi Brassens a-t-il enrichi le vocabulaire d’un bon nombre de braves gens." notait André Sallée dans son ouvrage Brassens (Solar, 1991). Référence était faite ici à un mot mystérieux que le poète sétois utilisa dans quatre de ses chansons : Entre la rue Didot et la rue de Vanves, Misogynie à part, Révérence parler et Vénus Callipyge.
La Vénus callipyge, du grec ancien Ἀφροδίτη Καλλίπυγος (Aphrodítê Kallípugos), est un type de statue grecque représentant la déesse de l’amour et de la sexualité Vénus - ou plus exactement Aphrodite, pour être helléniquement rigoureux - soulevant son péplos pour regarder ses fesses, nécessairement belles, par-dessus l'épaule. L’adjectif callipyge (de καλός (kalόs), beauté et πυγή (pugế), fesse) fait en effet référence à la perfection des fesses. A ce sujet, le philosophe athénien Clément d'Alexandrie mentionne un culte de la Vénus callipyge dans un temple de Syracuse. Il est intéressant de noter que sur l'origine de cette vénération, une légende est née selon laquelle deux jeunes filles de Syracuse essayaient de savoir laquelle des deux avait les fesses les mieux faites. On en trouve trace dans Deipnosophistes, ouvrage en quinze tomes écrit au IIIe siècle par l’érudit et grammairien Athénée de Naucratis.
La Vénus callipyge, du grec ancien Ἀφροδίτη Καλλίπυγος (Aphrodítê Kallípugos), est un type de statue grecque représentant la déesse de l’amour et de la sexualité Vénus - ou plus exactement Aphrodite, pour être helléniquement rigoureux - soulevant son péplos pour regarder ses fesses, nécessairement belles, par-dessus l'épaule. L’adjectif callipyge (de καλός (kalόs), beauté et πυγή (pugế), fesse) fait en effet référence à la perfection des fesses. A ce sujet, le philosophe athénien Clément d'Alexandrie mentionne un culte de la Vénus callipyge dans un temple de Syracuse. Il est intéressant de noter que sur l'origine de cette vénération, une légende est née selon laquelle deux jeunes filles de Syracuse essayaient de savoir laquelle des deux avait les fesses les mieux faites. On en trouve trace dans Deipnosophistes, ouvrage en quinze tomes écrit au IIIe siècle par l’érudit et grammairien Athénée de Naucratis.