Ce vers que l'on doit à Renaud peut susciter l'étonnement, dans la mesure où l'ermite de Fontenay-aux-Roses n'a jamais fait de la poésie l'essence même de son œuvre. Mais l'art placé sous l’égide d’Orphée et d’Apollon musagète, dieu de la beauté et des arts, et associé à la muse Érato, n'a pas pour autant laissé Paul Léautaud insensible: il s'y est en effet essayé dans sa jeunesse, s'appuyant notamment sur les écrits de Stéphane Mallarmé, qu'il appréciait particulièrement. En témoigne Poésies (1963), plaquette réunissant quatorze poèmes également parus dans divers journaux et revues entre 1893 et 1896.
Paul Léautaud, maître à écrire du "chanteur énervant", au même titre que Victor Hugo, Georges Brassens et Claude Nougaro. Tous quatre cités dans Les mots, chanson intimiste du tout nouvel album Renaud, publié le 08/04/2016. Ce texte, à l'origine destiné à Romane Serda et sur lequel Alain Lanty avait composé une mélodie finalement utilisée pour Pas de dimanches (Rouge Sang, 2006), est resté près de dix années à l'état d'ébauche [Erwan J. Séchan R., 2006. - Les manuscrits de Renaud - pp. 314-315], avant que Renaud ne le retravaille pour en faire une ode à consonance autobiographique célébrant le pouvoir rédempteur de l’écriture. Et c'est son ex-gendre, Renan Luce, qui en a signé la musique: une ballade dont le piano, soutenu par l'accordéon de Roland Romanelli, n'est pas sans rappeler Mistral gagnant.
Paul Léautaud, maître à écrire du "chanteur énervant", au même titre que Victor Hugo, Georges Brassens et Claude Nougaro. Tous quatre cités dans Les mots, chanson intimiste du tout nouvel album Renaud, publié le 08/04/2016. Ce texte, à l'origine destiné à Romane Serda et sur lequel Alain Lanty avait composé une mélodie finalement utilisée pour Pas de dimanches (Rouge Sang, 2006), est resté près de dix années à l'état d'ébauche [Erwan J. Séchan R., 2006. - Les manuscrits de Renaud - pp. 314-315], avant que Renaud ne le retravaille pour en faire une ode à consonance autobiographique célébrant le pouvoir rédempteur de l’écriture. Et c'est son ex-gendre, Renan Luce, qui en a signé la musique: une ballade dont le piano, soutenu par l'accordéon de Roland Romanelli, n'est pas sans rappeler Mistral gagnant.