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"Chaque fois que je chante une chanson, je me fais la belle." Georges Brassens

jeudi 4 septembre 2025

Georges Brassens à l'Olympia - 1961

Si les quatre premiers mois de l’année 1960 furent fastes pour l’Olympia, il n’en fut pas de même pour la suite. En effet, des mauvais choix de programmation et autres aléas finirent par provoquer des difficultés financières pour l’établissement. Paulette Coquatrix et Jean-Michel Boris nous donnent plus de détails, respectivement dans Les coulisses de ma mémoire (1984) et Olympia Bruno Coquatrix - 50 ans de music-hall (2003). Tout d’abord, la "Revue Nègre" programmée en mai 1960 se révéla être un échec au bout d’une semaine. Suite plausible au spectacle de Joséphine Baker, à savoir la revue "Paris mes amours", à l’affiche du 12/05/1959 au 18/01/1960, il ne fonctionna pas sans celle qui incarna la princesse Tam-Tam dans Moulin-Rouge, film d’Yves Mirande et André Hugon arrivé sur les écrans français le 15/01/1941. Cette dernière fut donc rappelée pour une nouvelle mouture de "Paris mes amours" programmée en juin-juillet-août 1960. Ceci permit à Bruno Coquatrix de limiter les pertes de trésorerie. Puis vient le tour de Gilbert Bécaud de s’installer sur la scène du 28, boulevard des Capucines. Prévu pour 3 ou 4 semaines, il ne resta que du 21/09 au 01/10, ayant un agenda chargé par un grand nombre de dates en province. "Monsieur 100 000 volts" fut alors remplacé par François Deguelt qui connût un succès moindre. Par la suite, le spectacle de Petula Clark à l’affiche en novembre ainsi que le Radio Circus emmené par Roger Lanzac, furent eux aussi des échecs. Le second, qui mêlait cirque traditionnel et enregistrements radiophoniques (dont le Jeu des mille nouveaux francs), eut un succès bon enfant en province, mais pas à Paris, la concurrence artistique y étant trop forte. Programmé du 01/12 au 14/12, le spectacle fut arrêté le 04/12.