Paco Ibáñez donnera un récital le jeudi 24 janvier à à 20H00 au Casino de Paris. A galopar, Andaluces de Jaén, Balada del que nunca fue a Granada, La poesía es un arma cargada de futuro, Palabras para Julia, Lo que puede el dinero... autant de magnifiques chansons qui montrent l'étroite relation que l'artiste engagé a noué avec le monde de la poésie et de la littérature... mais aussi avec les arts plastiques: Salvador Dalí et José García Ortega figurant entre autres parmi les illustrateurs des pochettes de ses disques. Peut-être le spectacle qui s'annonce nous donnera-t-il le plaisir d'entendre aussi quelques chansons de Georges Brassens adaptées par Pierre Pascal qui donnèrent lieu à la publication en 1979 du 33T Paco Ibáñez - Canta a Brassens (Ariola 200.708-I) ?
A propos de ce blog
C'est durant ma petite enfance que j'ai découvert l’œuvre de Georges Brassens, grâce à mon père qui l’écoute souvent durant les longs trajets en voiture. Sur la route des vacances estivales, j'ai entendu pour la première fois Le Petit Cheval alors que je n'avais que 4 ans. C'était en août 1981. Au fil des années, le petit garçon que j'étais alors a découvert bien d'autres chansons. Dès l'adolescence, Georges Brassens était ancré dans mes racines musicales, au même titre que Jacques Brel, Léo Ferré, Barbara et les autres grands auteurs-compositeurs de la même génération. M’intéressant plus particulièrement à l’univers du poète sétois, je me suis alors mis à réunir ses albums originaux ainsi que divers ouvrages et autres documents, avant de démarrer une collection de disques vinyles à la fin des années 1990. Brassens en fait bien entendu partie. Cet engouement s’est accru au fil du temps et d’évènements tels que le Festival de Saint-Cyr-sur-Morin (31/03/2007) avec l’association Auprès de son Arbre. À l’occasion de la commémoration de l’année Brassens (2011), j’ai souhaité créer ce blog, afin de vous faire partager ma passion. Bonne visite... par les routes de printemps !
J'ai rendez-vous avec vous
lundi 7 janvier 2019
mercredi 2 janvier 2019
Sache aussi qu'en écoutant Bechet
Foll' gamberge, on voit, la nuit tombée,
Ton fantôme qui sautille en cachette
Rue du Vieux-Colombier
Cette chanson en forme d’épitaphe, Élégie à un rat de cave, Georges Brassens l’écrivit et la composa à la demande de Moustache en hommage à son épouse, Simone Van Lancker-Galépidès accidentellement décédée en 1978. En tant que danseuse, cette dernière fréquenta, dès la Libération, tous les bals des quartiers sud de Paris, puis s’imposa dans les cabarets naissants du quartier Latin tels que le Lorientais, une boîte ouverte au 3, rue des Carmes (5e arrondissement) à 500 mètres de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris, dans le sous-sol de l’hôtel des Carmes. C’est durant cette période que Moustache et elle firent connaissance. Au début de l’année 1949, Simone débuta dans l’établissement de Maurice Carrère, sis au 45bis, rue Pierre-Charron (8e arrondissement). Avec les "Rats de Cave" de Jano Merry (qui, le premier, monta un numéro de be-bop acrobatique), et l’accompagnement de l’orchestre d’Aimé Barelli, elle y rencontra un franc succès. Sur le site amourdurocknroll.fr, la page dédiée au fondateur du Jazz de Paris comporte entre autres une photo datée de février 1949, légendée French boppers et signée René Henry, correspondant de l’agence de reportages ACME Newspictures (New York) à Paris. On y voit, sur la scène de Chez Carrère, les "Rats de Cave" : Jano Merry avec Marthe Bonnet, Simone Van Lancker, Catherine Mouret, Warojan Adjemian et Jean-Pierre Pitoëff. La troupe figura à l’affiche de plusieurs programmes parisiens aux côtés des vedettes de l'époque, comme Bourvil, Les Compagnons de la chanson ou encore Yves Montand.
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