"Un voleur est un homme rare; la nature l’a conçu en enfant gâté; elle a rassemblé sur lui toutes sortes de perfections: un sang-froid imperturbable, une audace à toute épreuve, l’art de saisir l’occasion, si rapide et si lente, la prestesse, le courage, une bonne constitution, des yeux perçants, des mains agiles, une physionomie heureuse et mobile. (…) Les voleurs ont existé de tout temps, ils existeront toujours. Ils sont un produit nécessaire d’une société constituée. (…)"
Ces lignes, citées par André Sallée dans Brassens (1991), sont extraites du Code des gens honnêtes ou L’art de ne pas être dupe des fripons, œuvre de jeunesse d’Honoré de Balzac écrite en 1825, à une époque où le futur auteur de La Comédie Humaine avait du mal à nouer avec le succès. Georges Brassens eut peut-être lu cet ouvrage au ton cynique dont une édition de 1854 est référencée sur le site Gallica (Bibliothèque nationale de France). C’est ce que semble suggérer l’élaboration du texte des Stances à un cambrioleur, chanson qu’il enregistra durant les sessions des 23, 24 et 25/10/1972 au studio des Dames avec Pierre Nicolas à la contrebasse et Joel Favreau à la guitare. Jean Bonzon - assisté de Jean-Louis Labro pour la partie technique - et André Tavernier, dirigèrent la séance qui eut lieu moins de deux semaines après la rentrée du sétois moustachu à Bobino le 10/10/1972. Il y resta jusqu’au 07/01/1973. Stances à un cambrioleur intégra le 33T 30 cm Philips 6332 116, arrivé dans les bacs des disquaires début novembre 1972.
Ces lignes, citées par André Sallée dans Brassens (1991), sont extraites du Code des gens honnêtes ou L’art de ne pas être dupe des fripons, œuvre de jeunesse d’Honoré de Balzac écrite en 1825, à une époque où le futur auteur de La Comédie Humaine avait du mal à nouer avec le succès. Georges Brassens eut peut-être lu cet ouvrage au ton cynique dont une édition de 1854 est référencée sur le site Gallica (Bibliothèque nationale de France). C’est ce que semble suggérer l’élaboration du texte des Stances à un cambrioleur, chanson qu’il enregistra durant les sessions des 23, 24 et 25/10/1972 au studio des Dames avec Pierre Nicolas à la contrebasse et Joel Favreau à la guitare. Jean Bonzon - assisté de Jean-Louis Labro pour la partie technique - et André Tavernier, dirigèrent la séance qui eut lieu moins de deux semaines après la rentrée du sétois moustachu à Bobino le 10/10/1972. Il y resta jusqu’au 07/01/1973. Stances à un cambrioleur intégra le 33T 30 cm Philips 6332 116, arrivé dans les bacs des disquaires début novembre 1972.