Ses chansons ont aidé toute génération. Par sa faute, la France d'aujourd'hui se voit privée d'un nombre appréciable d'imbéciles. Et ce n'est pas fini. Brassens continue. (Jean-Pierre Chabrol, 1969)
1953. Le succès est venu à Georges Brassens et ne le quittera plus. Le poète sétois se produit dans 34 villes de France et de Belgique. À Paris, il est à l’affiche de divers établissements : Chez Patachou, Le Vieux Colombier, Chez Agnés Capri, La Villa d’Este, Les Trois Baudets, Bobino mais aussi La Mutualité (Gala du Monde libertaire). Durant cette année, la bande de copains se fait toujours plus nombreuse à l’impasse Florimont avec l’arrivée de Jean Bertola, Boby Lapointe, Pierre Louki et Jean-Pierre Chabrol. Ce dernier fait la connaissance de Brassens probablement durant la période printemps-été 1953. Dans son agenda "L'homme moderne" [Brassens G. - Journal et autres carnets inédits - p. 320], à la page concernant la semaine du 21 au 27/09, Georges note deux rendez-vous dont: "Dimanche 27: Jean-Pierre". Un rapprochement, effectué avec prudence par Jean-Paul Liégeois, pourrait, le cas échéant, être conforté par le témoignage du peintre et photographe antillais Gérald Bloncourt, sur son blog personnel: dans le courant de la première moitié de l'année 1953, Chabrol et lui se rendent à un dîner chez Catherine Sauvage, récemment engagée par Jacques Canetti et qui fait, elle aussi, la tournée des cabarets. Brassens, qu'elle a connu par ce biais, est invité également. On devine que les premières conversations culturelles entre les deux futurs complices ont certainement lieu durant cette soirée... à l'ambiance musicale (Georges a apporté sa guitare) assurée ! Chabrol se souvient, lors d'un entretien avec la chroniqueuse littéraire Chloé Radiguet:
Jean-Pierre Chabrol : "Georges a été l'homme le plus important de ma vie. Quand on s'est rencontrés chez Catherine Sauvage, j'étais terriblement communiste et lui foutrement anarchiste. Un choc ! Et puis, tendrement ou sarcastiquement, il m'a fait remplacer mes points d'exclamations par des points d'interrogation. Je devenais fréquentable. Humain, quoi, enfin."
1953. Le succès est venu à Georges Brassens et ne le quittera plus. Le poète sétois se produit dans 34 villes de France et de Belgique. À Paris, il est à l’affiche de divers établissements : Chez Patachou, Le Vieux Colombier, Chez Agnés Capri, La Villa d’Este, Les Trois Baudets, Bobino mais aussi La Mutualité (Gala du Monde libertaire). Durant cette année, la bande de copains se fait toujours plus nombreuse à l’impasse Florimont avec l’arrivée de Jean Bertola, Boby Lapointe, Pierre Louki et Jean-Pierre Chabrol. Ce dernier fait la connaissance de Brassens probablement durant la période printemps-été 1953. Dans son agenda "L'homme moderne" [Brassens G. - Journal et autres carnets inédits - p. 320], à la page concernant la semaine du 21 au 27/09, Georges note deux rendez-vous dont: "Dimanche 27: Jean-Pierre". Un rapprochement, effectué avec prudence par Jean-Paul Liégeois, pourrait, le cas échéant, être conforté par le témoignage du peintre et photographe antillais Gérald Bloncourt, sur son blog personnel: dans le courant de la première moitié de l'année 1953, Chabrol et lui se rendent à un dîner chez Catherine Sauvage, récemment engagée par Jacques Canetti et qui fait, elle aussi, la tournée des cabarets. Brassens, qu'elle a connu par ce biais, est invité également. On devine que les premières conversations culturelles entre les deux futurs complices ont certainement lieu durant cette soirée... à l'ambiance musicale (Georges a apporté sa guitare) assurée ! Chabrol se souvient, lors d'un entretien avec la chroniqueuse littéraire Chloé Radiguet:
Jean-Pierre Chabrol : "Georges a été l'homme le plus important de ma vie. Quand on s'est rencontrés chez Catherine Sauvage, j'étais terriblement communiste et lui foutrement anarchiste. Un choc ! Et puis, tendrement ou sarcastiquement, il m'a fait remplacer mes points d'exclamations par des points d'interrogation. Je devenais fréquentable. Humain, quoi, enfin."