Ainsi parlait Georges Brassens de l'aventurier immobile de Saint-Cyr-sur-Morin, à qui il allait rendre visite pour discuter littérature, poésie, chanson... mais aussi pour s'évader, voyager dans le temps et l'espace. Conteur de grand talent, Pierre Mac Orlan avait, depuis son fauteuil sis dans une immense pièce tapissée de livres et de disques [Canetti F., Mortaigne V., 2022. Brassens l'appelait Socrate – Jacques Canetti, révélateur de talents - p. 99], le don de transporter son auditoire vers de multiples horizons.
L'œuvre de celui qui forgea la notion de "fantastique social" était particulièrement bien représentée dans la bibliothèque de Georges. Dans une chronique inédite, André Tillieu cite par exemple La Cavalière Elsa (1921), Sous la lumière froide (1926), Le Quai des brumes (1927) ou encore La Bandera (1931). Mais notre sétois, qui aimait également à citer La Maison du retour écœurant (1912) et À bord de l'Étoile Matutine (1920), n'avait pas oublié non plus l’œuvre poétique de Mac Orlan. Les Poésies documentaires complètes (1954) ne l'avaient pas laissé insensible, tout comme les Chansons pour accordéon (1953). [Tillieu A., 2000. Brassens - D'affectueuses révérences - p. 286]
L'œuvre de celui qui forgea la notion de "fantastique social" était particulièrement bien représentée dans la bibliothèque de Georges. Dans une chronique inédite, André Tillieu cite par exemple La Cavalière Elsa (1921), Sous la lumière froide (1926), Le Quai des brumes (1927) ou encore La Bandera (1931). Mais notre sétois, qui aimait également à citer La Maison du retour écœurant (1912) et À bord de l'Étoile Matutine (1920), n'avait pas oublié non plus l’œuvre poétique de Mac Orlan. Les Poésies documentaires complètes (1954) ne l'avaient pas laissé insensible, tout comme les Chansons pour accordéon (1953). [Tillieu A., 2000. Brassens - D'affectueuses révérences - p. 286]