Les chansons de Brassens sont un vaccin contre la connerie, mais il faut pas mal de rappels...
Telle est la célèbre citation de Pierre Desproges au sujet du poète sétois dont il fit partie des inconditionnels et qui joua un rôle majeur dans sa vie. C’est au milieu des années 1950 que le futur créateur de La Minute nécessaire de Monsieur Cyclopède, alors scolarisé au Lycée Carnot à Paris, découvrit Georges Brassens en traînant dans les cabarets parisiens, particulièrement dans le quartier de Montmartre. Conquis il fut par l'auteur-compositeur de La mauvaise réputation, comme il le relata dans une interview de Frank Tenaille pour Paroles et Musique N°63 du 01/10/1986.
Pierre Desproges : "Brassens, pour moi, c’était plus qu’un chanteur. C’était une très belle langue - pour en revenir à mon obsession - même s’il a manqué de folie. Et puis, c’était ce qu’on a appelé il y a deux siècles un « honnête homme », un humaniste. (...) Oui, je crois que j'ai l'oreille disponible, mais que je n'ai pas grand-chose à me mettre dedans. C'est-à-dire que les rythmes et les cuivres ne me suffisent pas. Il faut qu'on me raconte des choses."
Pierre Desproges : "Brassens, pour moi, c’était plus qu’un chanteur. C’était une très belle langue - pour en revenir à mon obsession - même s’il a manqué de folie. Et puis, c’était ce qu’on a appelé il y a deux siècles un « honnête homme », un humaniste. (...) Oui, je crois que j'ai l'oreille disponible, mais que je n'ai pas grand-chose à me mettre dedans. C'est-à-dire que les rythmes et les cuivres ne me suffisent pas. Il faut qu'on me raconte des choses."