Jean-Paul Liégeois relate, dans un entretien mené par Ghislène Fonlladosa pour l'association ACE 15, sa première rencontre avec Georges Brassens et nous explique qu'il a essayé, à travers l'édition de ses œuvres complètes, de rendre accessible à tous les différents textes qui ont conduit l'auteur-compositeur-interprète sétois à écrire ses chansons.
Du 30 septembre au 22 octobre, le Hall de la chanson célébrera le Centenaire de Georges Brassens à Paris, terre d'accueil de l'artiste sétois et où a soigneusement grandi son art de la chanson, dans la chaleur des 14e, 15e, et 18e arrondissements. Trente artistes et techniciens proposeront seize représentations de deux créations (deux spectacles musicaux mis en scène) et deux grands bals modernes (après six initiations aux danses cet été), deux cafés-chantants, deux présentations d'artistes étudiants (du TEC - Théâtre-École des répertoires de la chanson) et d'élèves de conservatoires d'arrondissements guidés par les premiers, tant au Hall de la chanson que dans des espaces mis à disposition par les mairies d'arrondissements ou dans des collèges parisiens. Autant de moments d'art ou de réjouissances pour célébrer l'auteur-compositeur du Gorille, avec les partenariats et le soutien de la Ville de Paris et des arrondissements sans oublier celui, essentiel, du Ministère de la Culture !
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| Georges Brassens au TNP © Roger Pic - BNF |
Il rougirait sans doute, mais serait aussi flatté. Quarante ans après sa disparition, Brassens est encore un monument, étudié à l’université, sujet de thèse, ses chansons sont enseignées dans plusieurs pays, on le chante en France et à l’étranger et plus de 1000 interprètes ont repris au moins un de ses titres. Il parait même que les prêtres citent dans leurs homélies des paroles de cet athée notoire dont la liberté d’expression et l’anarchisme revendiqué effrayaient les censeurs.
Retrouvez Le grand Atelier du dimanche 19 septembre sur France Inter, par Vincent Josse, Henri-Marc Mutel, Amel Khaldi, Karen Déhais, Thierry Dupin. Clémentine Deroudille, Victor Macé de Lépinay, Joel Favreau, Albin de la Simone et Jean-Louis Trintignant sont les invités de l'émission.
Robert Combas, peintre Sétois de renommée mondiale, leader de la figuration libre, réinterprète graphiquement le répertoire Georges Brassens. Peinture impertinente et débordante, l'artiste partage ici l’esprit libertaire du sétois moustachu, son anarchisme revendiqué et son langage fleuri à travers une œuvre unique. Qui mieux que lui pouvait illustrer une intégrale Georges Brassens en cette année de centenaire ? Robert Combas réinterprète le répertoire de l’auteur de La mauvaise réputation dans un coffret luxueux à paraître le 08/10 prochain, date à partir de laquelle sera ouverte l'exposition Robert Combas chante Sète et Georges Brassens, au Musée Paul Valéry de Sète !
En savoir plus:
- Brassens par Combas - L'intégrale vinyle > combas-brassens.com
Dans son restaurant du 50, rue des Morillons, dans le 15e arrondissement, Pierre Vedel reçut régulièrement Georges Brassens, entouré d'amis sétois. Qui participait à ces repas sous le signe de l'amitié qui débutaient à 13H et se terminaient à 4H du matin ? Qu'y dégustait-on et qui préparait la cuisine ? Autant d'anecdotes amusantes que vous livre cet entretien avec Ghislène Fonlladosa pour l'association ACE 15, dans le cadre de la commémoration du Centenaire de l'auteur-compositeur de La mauvaise réputation !
Peu d'artistes se sont risqués à reprendre Claude Nougaro sur scène. La tâche est rude, le bonhomme était insaisissable, ses mots et son swing si personnels et particuliers. Les trois grands artistes qui composent Tribu Nougaro vont bien au-delà de cette performance : "Tribu Nougaro" n’est pas un spectacle de reprises, pas un "tribute" comme on dit de nos jours, pas un hommage. "Tribu Nougaro" est une création pure sur l'œuvre de Claude Nougaro dont le but est de retrouver l’ADN des mots, l’essence des notes des chansons connues et moins connues du poète-chanteur. Les postures vocales et scéniques des grands monstres, Ferré, Gainsbourg, Brel et… Nougaro peuvent parfois oblitérer le sens. Le contenant peut parfois un peu masquer le contenu. Nous sommes heureux, lorsqu’à l’issue d’un spectacle, le public, nous dit : "Je n’avais jamais entendu réellement les paroles de cette chanson" ou "Je croyais ne pas aimer Nougaro, je vais maintenant le réécouter."
