A propos de ce blog

C'est durant ma petite enfance que j'ai découvert l’œuvre de Georges Brassens, grâce à mon père qui l’écoute souvent durant les longs trajets en voiture. Sur la route des vacances estivales, j'ai entendu pour la première fois Le Petit Cheval alors que je n'avais que 4 ans. C'était en août 1981. Au fil des années, le petit garçon que j'étais alors a découvert bien d'autres chansons. Dès l'adolescence, Georges Brassens était ancré dans mes racines musicales, au même titre que Jacques Brel, Léo Ferré, Barbara et les autres grands auteurs-compositeurs de la même génération. M’intéressant plus particulièrement à l’univers du poète sétois, je me suis alors mis à réunir ses albums originaux ainsi que divers ouvrages et autres documents, avant de démarrer une collection de disques vinyles à la fin des années 1990. Brassens en fait bien entendu partie. Cet engouement s’est accru au fil du temps et d’évènements tels que le Festival de Saint-Cyr-sur-Morin (31/03/2007) avec l’association Auprès de son Arbre. À l’occasion de la commémoration de l’année Brassens (2011), j’ai souhaité créer ce blog, afin de vous faire partager ma passion. Bonne visite... par les routes de printemps !

J'ai rendez-vous avec vous

"Chaque fois que je chante une chanson, je me fais la belle." Georges Brassens

samedi 26 décembre 2020

Georges Brassens, le libre poète

Le vendredi 18 décembre dernier, les heureux habitants de l’Aude, de l’Aveyron, du Gard, de l’Hérault, de la Lozère et des Pyrénées-Orientales ont pu découvrir, chez leurs marchands de journaux, un numéro Hors-Série de Midi Libre consacré à Georges Brassens.

Alors que la commune de Sète s’apprête à fêter le centenaire de la naissance en même temps que les quarante ans de la disparition de l’enfant du pays, la vie et l’œuvre de celui-ci, personnage complexe et passionnant, sont résumées dans ce très beau magazine de cent quatre-vingt pages, entre récits, témoignages et révélations parfois surprenants. Sans oublier les illustrations dont certaines sont rares, parfois même inédites !

À l’occasion de cette parution, Arnaud Boucomont a organisé un entretien dans les locaux de Midi Libre, avec Jeanne Corporon, adjointe à la culture de la Ville de Sète, ainsi que Bernard Lonjon, un des biographes de l’auteur-compositeur de J’ai rendez-vous avec vous.

mardi 15 décembre 2020

Des pays imbécile' où jamais il ne pleut...

C’est une histoire d’amour insolite, très délicatement chantée. Une des œuvres les plus célèbres de Georges Brassens, narrant un épisode de la vie a priori banal, entre une femme effrayée et un homme disponible. D’une grande tendresse, ce dernier est aisément personnifié par le sétois moustachu lui-même. Construit à partir de l’idée d’un fantasme assez répandu du côté de la gent masculine (celui de la femme qui, de manière inopinée, sollicite les faveurs d’un représentant du sexe opposé), le récit évoque le coup de foudre dont est victime le narrateur, avant d’être finalement trompé par le propre mari de sa conquête. L’idée étant amenée par la technique de la vérité progressive dans l’art de laquelle, à l’instar de son confrère et ami Jacques Brel, Georges excella. 

L’orage est composé de huit sizains à rimes tripartites, celles-là même que Ronsard utilisa en créant Mignonne, allons voir si la rose en 1545 (publié sept années après dans le recueil Les amours de Cassandre). Mais si l’éminent membre de la Pléiade construisit son poème en utilisant le seul octosyllabe, Brassens opta pour une métrique faisant régulièrement ressortir une idée majeure, chacun de ses couplets comptant deux fois deux alexandrins puis un octosyllabe. On remarque également que le texte de L’orage ne comporte ni refrain ni locution régulièrement réitérée.

Les différentes étapes de l’élaboration du texte, en partie dévoilées dans le second tome des Manuscrits de Brassens (2002), nous révèlent tout d’abord que Georges met en scène son protagoniste plongé dans un rêve surprenant dont le personnage central est la Vierge Marie.

vendredi 4 décembre 2020

Les Croque-Notes: Ballade avec Brassens

L'un est toulousain, l'autre, de Bon-Encontre (47). Grégory Bitard et François Dobrenel ont enregistré leur Ballade avec Brassens sous la houlette de Christian Laborde qui a assuré la prise de son et le mixage avec un grand professionnalisme. N'oublions pas Julien Régnier-Krief qui était, lui, aux manettes de la réalisation des clips vidéos.

Ce modeste hommage à Brassens, notre duo de guitaristes a pris beaucoup de plaisir à le rendre. Les écouter avec attention révèle à quel point ils ont été inspirés. Deux belles voix qui se complètent bien, une maîtrise de la rythmique autant que guitaristique. Leur interprétation originale de onze titres du  sétois moustachu reste respectueuse des paroles et de la ligne mélodique voulue par celui-ci. L'émotion passe...