A propos de ce blog

C'est durant ma petite enfance que j'ai découvert l’œuvre de Georges Brassens, grâce à mon père qui l’écoute souvent durant les longs trajets en voiture. Sur la route des vacances estivales, j'ai entendu pour la première fois Le Petit Cheval alors que je n'avais que 4 ans. C'était en août 1981. Au fil des années, le petit garçon que j'étais alors a découvert bien d'autres chansons. Dès l'adolescence, Georges Brassens était ancré dans mes racines musicales, au même titre que Jacques Brel, Léo Ferré, Barbara et les autres grands auteurs-compositeurs de la même génération. M’intéressant plus particulièrement à l’univers du poète sétois, je me suis alors mis à réunir ses albums originaux ainsi que divers ouvrages et autres documents, avant de démarrer une collection de disques vinyles à la fin des années 1990. Brassens en fait bien entendu partie. Cet engouement s’est accru au fil du temps et d’évènements tels que le Festival de Saint-Cyr-sur-Morin (31/03/2007) avec l’association Auprès de son Arbre. À l’occasion de la commémoration de l’année Brassens (2011), j’ai souhaité créer ce blog, afin de vous faire partager ma passion. Bonne visite... par les routes de printemps !

J'ai rendez-vous avec vous

"Chaque fois que je chante une chanson, je me fais la belle." Georges Brassens

dimanche 29 mars 2020

Les voleurs comme il faut, c’est rare de ce temps…

"Un voleur est un homme rare; la nature l’a conçu en enfant gâté; elle a rassemblé sur lui toutes sortes de perfections: un sang-froid imperturbable, une audace à toute épreuve, l’art de saisir l’occasion, si rapide et si lente, la prestesse, le courage, une bonne constitution, des yeux perçants, des mains agiles, une physionomie heureuse et mobile. (…) Les voleurs ont existé de tout temps, ils existeront toujours. Ils sont un produit nécessaire d’une société constituée. (…)"

Ces lignes, citées par André Sallée dans Brassens (1991), sont extraites du Code des gens honnêtes ou L’art de ne pas être dupe des fripons, œuvre de jeunesse d’Honoré de Balzac écrite en 1825, à une époque où le futur auteur de La Comédie Humaine avait du mal à nouer avec le succès. Georges Brassens eut peut-être lu cet ouvrage au ton cynique dont une édition de 1854 est référencée sur le site Gallica (Bibliothèque nationale de France). C’est ce que semble suggérer l’élaboration du texte des Stances à un cambrioleur, chanson qu’il enregistra durant les sessions des 23, 24 et 25/10/1972 au studio des Dames avec Pierre Nicolas à la contrebasse et Joel Favreau à la guitare. Jean Bonzon - assisté de Jean-Louis Labro pour la partie technique - et André Tavernier, dirigèrent la séance qui eut lieu moins de deux semaines après la rentrée du sétois moustachu à Bobino le 10/10/1972. Il y resta jusqu’au 07/01/1973. Stances à un cambrioleur intégra le 33T 30 cm Philips 6332 116, arrivé dans les bacs des disquaires début novembre 1972.

dimanche 15 mars 2020

Pierre Vedel: la donation de l'amitié à l'Espace Georges Brassens de Sète

C'est le mercredi 11 mars dernier que Pierre Vedel, accompagné de son épouse Nicole, fut à l'honneur d'une petite réception sise dans le hall d'entrée de l'Espace Georges Brassens, organisée suite à sa donation du legs issu de l'amitié qui le lia à l'auteur-compositeur-interpréte sétois. Pierre Vedel tint, à partir des années 1970, "la table des Sétois" de Paris. Dans son restaurant, situé au 50, rue des Morillons, dans le 15e arrondissement, il reçut régulièrement Georges Brassens, entouré d'amis originaire de l'île singulière.

- Retrouvez plus d'informations sur le site du quotidien régional Midi Libre: midilibre.fr

mardi 10 mars 2020

Bois Baudry (77) reçoit Alain Sourigues !

Échauffez vos zygomatiques ! C’est par l’humour que le Landais Alain Sourigues - co-créateur, avec Jean Mouchès, du spectacle de l’Atelier de Réparation de Chansons (ARC) - vous entraine sur son chemin de l’imaginaire. Il utilise pour ça son formidable talent de manipulateur… de mots ! Il les bouscule, leur offre un autre sens et les fait rapidement s’envoler dans son drôle de monde poétique.

Les silhouettes de Pierre Dac et Raymond Devos traversent la scène quand il crée, entre autres, des proverbes du monde entier, des jeux de mots et aphorismes irréels. Le contact avec le public s’établit en un instant. Propos libres d’un homme libre aux pensées délirantes, d’un artiste très loin des sentiers battus. Quand on ajoute à cette alléchante recette le swing, le jazz, la musicalité subtile de la guitare de Jules Thévenot, on comprendra que c’est à Bois Baudry (77), à la table Landaise du chef Sourigues qu’il sied de s’asseoir le samedi 28 mars prochain à 20H !