Autrice-compositrice-interprète, Juliette Noureddine est une amoureuse des mots, drôle, réaliste et poétique, engagée et sentimentale. Conteuse décomplexée hors-norme, cette héritière
de Georges Brassens et de Boby Lapointe tient sa fibre artistique de sa famille. A l'exemple de son père, Jacques Noureddine, saxophoniste, amateur de jazz et de musique latine. A Pierre Chassagnieux, lors de la première partie de l'émission A voix nue diffusée sur France Culture en octobre 2018, Juliette cite Carlos Gardel et Amália Rodrigues comme étant les premiers artistes qu'elle a écoutés. On peut également ajouter Fairuz, que ses parents appréciaient beaucoup, ainsi que l'artiste égyptienne Oum Kalthoum à laquelle elle rend hommage dans son ouvrage autobiographique Juliette: Mensonges et autres confidences (2005). Côté francophone, deux noms viennent en tête: Jacques Brel et Léo Ferré. Mais bien d'autres complètent une très longue liste, à l'instar de Damia et de Catherine Sauvage dont Juliette a été marquée, très jeune, par l'écoute d'un des super 45T réunissant des interprétations de chansons de Ferré.
L'autrice-compositrice du Festin de Juliette a grandi à Paris avant de rejoindre Toulouse à l’adolescence. En effet, Jacques Noureddine a intégré le prestigieux orchestre du Capitole et a donc emmené sa famille dans la ville natale de Claude Nougaro. De sa jeunesse au contact de ces deux univers urbains et culturels très différents, Juliette garde l’amour du piano, une galerie de personnages, future source d’inspiration pour ses chansons, et aussi un goût certain pour le métissage musical. Après avoir passé son adolescence dans une institution religieuse, s'être essayée à des études de lettres modernes puis de musicologie, elle effectue ses premiers pas à l'âge de dix-neuf ans au restaurant Le méchant loup, puis dans un autre établissement toulousain du quartier Arnaud-Bernard: L'Éclusane, devenu plus tard Le Piano-Bar. Son répertoire se compose alors d'interprétations de chansons de Jacques Brel, Édith Piaf, mais aussi Boby Lapointe et Boris Vian (en particulier à L'Éclusane).
Lorsque Juliette évoque le Grand Jacques au micro de France Inter lors de l'émission d'Augustin Trapenard Boomerang - Juliette en chansons diffusée le 22/10/2018, elle s'exprime ainsi: "Il y avait des trouvailles et un geste poétique fascinants chez Brel. Et puis Brassens, qui avec Victor Hugo, reste quand même le patron..."
Au sujet du sétois moustachu, qu’elle admire également : "Son écriture est parfaite, à tous niveaux. Et Brassens a eu le génie de ne pas se fixer dans une époque. C’est un mec qui chante en s’accompagnant à la guitare. Il n’y a pas plus basique. Ça laisse toute liberté à ceux qui veulent le chanter aujourd’hui." [Troadec M. - Juliette, savoureuse ciseleuse de mots - ouest-france.fr, 20/02/2018] L'article du quotidien régional Ouest-France dans lequel on retrouve ces propos se faisait alors l'écho de l'arrivée dans les bacs des disquaires de l'album J'aime pas la chanson (2018), dernier opus en date de l'artiste aux lunettes rondes et aux cheveux qui frisent, également chroniqué par Fred Hidalgo sur son blog Si ça vous chante. Juliette apparaît aux côtés de Louis-Jean Calvet en octobre 2015 dans Entrée libre, magazine culturel quotidien de France 5 présenté par Laurent Goumarre. L'émission, titrée La langue de Brassens, était alors consacrée à l'auteur-compositeur du Gorille.
La carrière de Juliette a été véritablement lancé en 1985 puis en 1986 aux Découvertes du Printemps de Bourges, festival représentant de jeunes talents. Plus tard, des rencontres s'en sont suivies qui ont débouché sur de fructueuses collaborations: François Rauber, Pierre Philippe et François Giroud.
L'autrice-compositrice de L'éternel féminin a reprit La complainte des filles de joie, que l'on peut retrouver sur le disque Les oiseaux de passage (Mercury 586 389-2), sorti en automne 2001 pour le vingtième anniversaire de la mort de Georges Brassens. Les musiciens qui l'ont accompagné sont: Emmanuel Bex (orgue), Laurent Cugny (claviers), Frédéric Favarel (guitare), Thomas Grimmonprez (batterie) et Frédéric Monino (basse).
On se souvient aussi de son interprétation de La ballade des dames du temps jadis avec Madame Raymonde et Jean-François Novelli, sous l'accompagnement au piano d'Antoine Sahler. C'était en octobre-novembre 2014 sur France Musique lors de l'émission Le dimanche idéal - Carte blanche à Madame Raymonde !, avec également David Bismuth, Pierre Génisson et Marie-Thérèse Orain. L'enregistrement s'était déroulé en public
le 31/10/2014, au studio 105 de Radio France.
Retrouvez les cinq parties de l'émission A voix nue, par Pierre Chassagnieux sur France Culture, accessibles en podcast sur les pages suivantes:
- De Paris à Toulouse : les débuts (22/10/2018)
- Du Printemps de Bourges au premier album (23/10/2018)
- En scène ! (24/10/2018)
- L'engagée (25/10/2018)
- Juliette intime et en chansons (26/10/2018)
L'autrice-compositrice du Festin de Juliette a grandi à Paris avant de rejoindre Toulouse à l’adolescence. En effet, Jacques Noureddine a intégré le prestigieux orchestre du Capitole et a donc emmené sa famille dans la ville natale de Claude Nougaro. De sa jeunesse au contact de ces deux univers urbains et culturels très différents, Juliette garde l’amour du piano, une galerie de personnages, future source d’inspiration pour ses chansons, et aussi un goût certain pour le métissage musical. Après avoir passé son adolescence dans une institution religieuse, s'être essayée à des études de lettres modernes puis de musicologie, elle effectue ses premiers pas à l'âge de dix-neuf ans au restaurant Le méchant loup, puis dans un autre établissement toulousain du quartier Arnaud-Bernard: L'Éclusane, devenu plus tard Le Piano-Bar. Son répertoire se compose alors d'interprétations de chansons de Jacques Brel, Édith Piaf, mais aussi Boby Lapointe et Boris Vian (en particulier à L'Éclusane).
Lorsque Juliette évoque le Grand Jacques au micro de France Inter lors de l'émission d'Augustin Trapenard Boomerang - Juliette en chansons diffusée le 22/10/2018, elle s'exprime ainsi: "Il y avait des trouvailles et un geste poétique fascinants chez Brel. Et puis Brassens, qui avec Victor Hugo, reste quand même le patron..."
Au sujet du sétois moustachu, qu’elle admire également : "Son écriture est parfaite, à tous niveaux. Et Brassens a eu le génie de ne pas se fixer dans une époque. C’est un mec qui chante en s’accompagnant à la guitare. Il n’y a pas plus basique. Ça laisse toute liberté à ceux qui veulent le chanter aujourd’hui." [Troadec M. - Juliette, savoureuse ciseleuse de mots - ouest-france.fr, 20/02/2018] L'article du quotidien régional Ouest-France dans lequel on retrouve ces propos se faisait alors l'écho de l'arrivée dans les bacs des disquaires de l'album J'aime pas la chanson (2018), dernier opus en date de l'artiste aux lunettes rondes et aux cheveux qui frisent, également chroniqué par Fred Hidalgo sur son blog Si ça vous chante. Juliette apparaît aux côtés de Louis-Jean Calvet en octobre 2015 dans Entrée libre, magazine culturel quotidien de France 5 présenté par Laurent Goumarre. L'émission, titrée La langue de Brassens, était alors consacrée à l'auteur-compositeur du Gorille.
La carrière de Juliette a été véritablement lancé en 1985 puis en 1986 aux Découvertes du Printemps de Bourges, festival représentant de jeunes talents. Plus tard, des rencontres s'en sont suivies qui ont débouché sur de fructueuses collaborations: François Rauber, Pierre Philippe et François Giroud.
L'autrice-compositrice de L'éternel féminin a reprit La complainte des filles de joie, que l'on peut retrouver sur le disque Les oiseaux de passage (Mercury 586 389-2), sorti en automne 2001 pour le vingtième anniversaire de la mort de Georges Brassens. Les musiciens qui l'ont accompagné sont: Emmanuel Bex (orgue), Laurent Cugny (claviers), Frédéric Favarel (guitare), Thomas Grimmonprez (batterie) et Frédéric Monino (basse).
On se souvient aussi de son interprétation de La ballade des dames du temps jadis avec Madame Raymonde et Jean-François Novelli, sous l'accompagnement au piano d'Antoine Sahler. C'était en octobre-novembre 2014 sur France Musique lors de l'émission Le dimanche idéal - Carte blanche à Madame Raymonde !, avec également David Bismuth, Pierre Génisson et Marie-Thérèse Orain. L'enregistrement s'était déroulé en public
le 31/10/2014, au studio 105 de Radio France.
Retrouvez les cinq parties de l'émission A voix nue, par Pierre Chassagnieux sur France Culture, accessibles en podcast sur les pages suivantes:
- De Paris à Toulouse : les débuts (22/10/2018)
- Du Printemps de Bourges au premier album (23/10/2018)
- En scène ! (24/10/2018)
- L'engagée (25/10/2018)
- Juliette intime et en chansons (26/10/2018)
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