Georges Brassens chante les chansons poétiques (...et souvent gaillardes) de... Georges Brassens (Polydor 530.011) est le tout premier 33T 25 cm du sétois moustachu. L'illustration de la pochette met en avant un des titres forts de l'album: Le gorille. Une chanson dont l'interprétation fut rendue d'autant plus crédible que la carrure de Brassens fut, à l'époque, imposante. Dans ses notes, René Fallet souligne ce point: Il y eut aussi le rapprochement physique Brassens-gorille. Aujourd’hui encore ce sont les notes de "Gare au gorille" que joue l’orchestre au moment même de l’entrée en scène de son auteur. Chez lui, lorsqu’il entend se faire respecter par les chiens ou les chats, Brassens crie "Gare au gorille" ! Ainsi, le recto de la pochette est illustré d'un montage en noir et blanc utilisant une photo-portrait du Studio Harcourt Paris montrant Georges qui tient, de sa main gauche, sa guitare par le manche. Ledit cliché est incrusté dans un dessin d'arrière-plan signé Barthil. Le résultat montre la silhouette de Brassens dominée par l'ombre d'un gorille sortant de sa cage.