...ses amis Canetti, Chabrol, Mac Orlan...
Située en Seine-et-Marne (77) près de La Ferté-sous-Jouarre, la petite commune de
Saint-Cyr-sur-Morin a une longue tradition d'accueil de
peintres et d'artistes divers. Pour en découvrir les origines, il faut remonter à la fin du XIXe - début du XXe siècle à Montmartre, lieu phare de la peinture qui accueillait de grands noms comme Toulouse-Lautrec, Van Gogh, Picasso et bien d'autres encore.
Certains d'entre eux fréquentaient le Lapin Agile, cabaret qui fut un lieu de rencontre privilégié avec d'autres artistes de divers bords tels Aristide Bruant, Guillaume Apollinaire, Georges Courteline, Roland Dorgelès, Francis Carco et Paul Fort. Y venaient également des membres du cercle anarchiste regroupé autour du Libertaire, lesquels se retrouvaient au cabaret Le Zut avant la fermeture de celui-ci en 1902. Parmi eux, Pierre Dumarchey alias Pierre Mac Orlan, qui écrivit en décembre 1901 un article dans lequel il promouvait la révolution prolétarienne. C'est très certainement au Zut que l'écrivain fit la connaissance de Frédéric Gérard dit Frédé. Ce dernier devint animateur du Lapin Agile aux côtés de Berthe Serbource-Luc dont la fille, Marguerite Luc dite Margot, servit de modèle à l'aquarelle de Pablo Picasso La Femme à la corneille (1904). Elle épousa Pierre Mac Orlan le 08/04/1913.
La même année, le couple acquit une ancienne fromagerie située dans le hameau des Archets à Saint-Cyr-sur-Morin, grâce au concours de Berthe. Mac Orlan la transforma lui-même en une belle maison avec un étage, qui faisait sa fierté. [Canetti F., Mortaigne V., 2022. Brassens l'appelait Socrate – Jacques Canetti, révélateur de talents - p. 98] Marguerite et lui y vécurent à plein temps à partir de 1926. Le petit village briard était déjà bien connu des artistes et écrivains de Montmartre qui venaient s'y ressourcer. De plus, ils fréquentaient régulièrement l'Auberge de l'Œuf dur et du Commerce, dirigée par Julien Callé (que Mac Orlan surnommait "le grand clown lettré"), ancien greffier devenu propriétaire des lieux vers 1912.
À noter que la même année, Frédéric Gérard acquérait lui-même une maison aux Armenats, autre hameau de la Commune de Saint-Cyr-sur-Morin.
Après la Seconde Guerre mondiale, Mac Orlan et son épouse revinrent habiter brièvement le quartier de Montmartre. En 1957, ils achetèrent un appartement rue Constance (où le peintre Fernand Cormon ouvrit un atelier en 1882). Mais, ne s'y plaisant pas, ils le revendirent en 1961 pour retourner définitivement à Saint-Cyr-sur-Morin. Éloigné géographiquement de la vie culturelle parisienne, Mac Orlan en recevait des échos par l'intermédiaire de ses amis qui lui rendaient visite régulièrement. Citons pour exemples Pierre Bergé, Jean-Pierre Chabrol, Nino Franck, Jean Giono, Armand Lanoux, Gilbert Sigaux, Georges Brassens, Jacques Brel, Juliette Gréco et Monique Morelli.
S'il est un lieu célèbre dans Saint-Cyr-sur-Morin où Mac Orlan aimait recevoir à des occasions diverses, c'est bien sûr l’auberge La Moderne. Cet établissement chaleureux a été racheté en 1926 par les Guibert, cafetiers parisiens qui prirent ainsi la succession de la famille Simon durant plus de soixante ans. Des expositions d'outils anciens et de toiles furent la marque de Pierre Guibert, le plus jeune fils de la famille, qui prit la direction de l'auberge en 1956. Celle-ci devint l'âme du petit village seine-et-marnais et vit Mac Orlan fêter son anniversaire entouré de ses illustres visiteurs. En 1995, La Moderne céda sa place au Musée départemental des Pays de Seine-et-Marne.
Brassens rendit visite à Mac Orlan jusqu'à la disparition de celui-ci le 27/06/1970. Accompagné de Püpchen, mais aussi parfois d'Yvon, le fils de celle-ci, sans compter Agathe et René Fallet, il avait pour habitude d'arriver sur place vers 8H le matin (parfois aussi en début d'après-midi), pour aller boire un café à La Moderne. Une heure plus tard, il se rendait aux Archets, chez Mac Orlan. À Saint-Cyr-sur-Morin, notre sétois retrouvait aussi très souvent Jean-Pierre Chabrol, chez qui il se sentait en famille et dont il partageait la table avec d'autres artistes. Parmi ceux-ci: Costa-Gavras, le peintre Jean-Baptiste Fourt, Michel Legrand, Yves Montand, Marcel Mouloudji... L'écrivain cévenol avait acquis une maison à Courcelles-la-Roue en 1956 grâce au soutien financier de Georges. Ayant appris que "l'ermite" de Saint-Cyr, Pierre Mac Orlan, demeurait à proximité, il était entré en contact avec lui. C'est très probablement par l’entremise de Chabrol que Brassens a fait connaissance avec l'auteur du Quai des brumes qui sortait occasionnellement son accordéon et entonnait des chansons parmi la soixantaine qu'il avait écrites et qui pour la plupart furent réunies dans deux recueils : Chansons pour accordéon (1953) et Mémoires en chansons (1965). [Pierre Poma, texte du livret de l'album de Banc Public Peinture Fraîche. Sila Réla; 2009]
Brassens avait eu à son propos cette jolie locution : "Mac Orlan donne des souvenirs à ceux qui n'en ont pas."
Parmi les interprètes les plus célèbres de Mac Orlan figurent Barbara, Juliette Gréco, Germaine Montero, Monique Morelli. Cette dernière, que Brassens retrouvait également en terre briarde avec Juliette Gréco, publia entre autres le 33T 25 cm Chansons de Mac Orlan (Le Chant du Monde LDM 4242) en 1962. Quant à l'inoubliable interprète de Déshabillez-moi, on lui doit le 33T Gréco chante Mac Orlan (Collection Rencontres / Philips B 77.933 L), arrivé dans les bacs en 1964. Les deux disques sont présentés par des notes de pochettes signées Pierre Mac Orlan. Il est important de noter que Germaine Montero, rencontrée en 1951 et qui enregistra la majeure partie des Chansons pour accordéon, était considérée par l'auteur péronnais comme sa meilleure interprète:
"Elle fut la première à donner sa confiance aux paroles de mes chansons. Ce n'était pas une confiance de tout repos. Mais l'art de la grande comédienne, réuni à une parfaite compréhension de la poésie populaire, presque toujours secrète, lui permit de gagner le jeu souvent difficile des mots." [Pierre Mac Orlan, texte de présentation de Germaine Montero chante les grandes chansons de Pierre Mac Orlan, Vol.1 & 2. Pathé Marconi ATX 144 / 145; 1965]
Pour évoquer à nouveau Jean-Pierre Chabrol, on se souviendra de diverses émissions télévisées, auxquelles Brassens participa lui aussi: Les conteurs (1965), La nuit écoute (26/12/1964) et L'invité du dimanche (16/03/1969).
Certains d'entre eux fréquentaient le Lapin Agile, cabaret qui fut un lieu de rencontre privilégié avec d'autres artistes de divers bords tels Aristide Bruant, Guillaume Apollinaire, Georges Courteline, Roland Dorgelès, Francis Carco et Paul Fort. Y venaient également des membres du cercle anarchiste regroupé autour du Libertaire, lesquels se retrouvaient au cabaret Le Zut avant la fermeture de celui-ci en 1902. Parmi eux, Pierre Dumarchey alias Pierre Mac Orlan, qui écrivit en décembre 1901 un article dans lequel il promouvait la révolution prolétarienne. C'est très certainement au Zut que l'écrivain fit la connaissance de Frédéric Gérard dit Frédé. Ce dernier devint animateur du Lapin Agile aux côtés de Berthe Serbource-Luc dont la fille, Marguerite Luc dite Margot, servit de modèle à l'aquarelle de Pablo Picasso La Femme à la corneille (1904). Elle épousa Pierre Mac Orlan le 08/04/1913.
La même année, le couple acquit une ancienne fromagerie située dans le hameau des Archets à Saint-Cyr-sur-Morin, grâce au concours de Berthe. Mac Orlan la transforma lui-même en une belle maison avec un étage, qui faisait sa fierté. [Canetti F., Mortaigne V., 2022. Brassens l'appelait Socrate – Jacques Canetti, révélateur de talents - p. 98] Marguerite et lui y vécurent à plein temps à partir de 1926. Le petit village briard était déjà bien connu des artistes et écrivains de Montmartre qui venaient s'y ressourcer. De plus, ils fréquentaient régulièrement l'Auberge de l'Œuf dur et du Commerce, dirigée par Julien Callé (que Mac Orlan surnommait "le grand clown lettré"), ancien greffier devenu propriétaire des lieux vers 1912.
À noter que la même année, Frédéric Gérard acquérait lui-même une maison aux Armenats, autre hameau de la Commune de Saint-Cyr-sur-Morin.
Maison de Frédéric Gérard dit Frédé
Après la Seconde Guerre mondiale, Mac Orlan et son épouse revinrent habiter brièvement le quartier de Montmartre. En 1957, ils achetèrent un appartement rue Constance (où le peintre Fernand Cormon ouvrit un atelier en 1882). Mais, ne s'y plaisant pas, ils le revendirent en 1961 pour retourner définitivement à Saint-Cyr-sur-Morin. Éloigné géographiquement de la vie culturelle parisienne, Mac Orlan en recevait des échos par l'intermédiaire de ses amis qui lui rendaient visite régulièrement. Citons pour exemples Pierre Bergé, Jean-Pierre Chabrol, Nino Franck, Jean Giono, Armand Lanoux, Gilbert Sigaux, Georges Brassens, Jacques Brel, Juliette Gréco et Monique Morelli.
Maison de Pierre Mac Orlan à Saint-Cyr-sur-Morin (2007) © Loudon Dodd
(CC BY-SA 3.0)
(CC BY-SA 3.0)
S'il est un lieu célèbre dans Saint-Cyr-sur-Morin où Mac Orlan aimait recevoir à des occasions diverses, c'est bien sûr l’auberge La Moderne. Cet établissement chaleureux a été racheté en 1926 par les Guibert, cafetiers parisiens qui prirent ainsi la succession de la famille Simon durant plus de soixante ans. Des expositions d'outils anciens et de toiles furent la marque de Pierre Guibert, le plus jeune fils de la famille, qui prit la direction de l'auberge en 1956. Celle-ci devint l'âme du petit village seine-et-marnais et vit Mac Orlan fêter son anniversaire entouré de ses illustres visiteurs. En 1995, La Moderne céda sa place au Musée départemental des Pays de Seine-et-Marne.
Brassens rendit visite à Mac Orlan jusqu'à la disparition de celui-ci le 27/06/1970. Accompagné de Püpchen, mais aussi parfois d'Yvon, le fils de celle-ci, sans compter Agathe et René Fallet, il avait pour habitude d'arriver sur place vers 8H le matin (parfois aussi en début d'après-midi), pour aller boire un café à La Moderne. Une heure plus tard, il se rendait aux Archets, chez Mac Orlan. À Saint-Cyr-sur-Morin, notre sétois retrouvait aussi très souvent Jean-Pierre Chabrol, chez qui il se sentait en famille et dont il partageait la table avec d'autres artistes. Parmi ceux-ci: Costa-Gavras, le peintre Jean-Baptiste Fourt, Michel Legrand, Yves Montand, Marcel Mouloudji... L'écrivain cévenol avait acquis une maison à Courcelles-la-Roue en 1956 grâce au soutien financier de Georges. Ayant appris que "l'ermite" de Saint-Cyr, Pierre Mac Orlan, demeurait à proximité, il était entré en contact avec lui. C'est très probablement par l’entremise de Chabrol que Brassens a fait connaissance avec l'auteur du Quai des brumes qui sortait occasionnellement son accordéon et entonnait des chansons parmi la soixantaine qu'il avait écrites et qui pour la plupart furent réunies dans deux recueils : Chansons pour accordéon (1953) et Mémoires en chansons (1965). [Pierre Poma, texte du livret de l'album de Banc Public Peinture Fraîche. Sila Réla; 2009]
Brassens avait eu à son propos cette jolie locution : "Mac Orlan donne des souvenirs à ceux qui n'en ont pas."
Parmi les interprètes les plus célèbres de Mac Orlan figurent Barbara, Juliette Gréco, Germaine Montero, Monique Morelli. Cette dernière, que Brassens retrouvait également en terre briarde avec Juliette Gréco, publia entre autres le 33T 25 cm Chansons de Mac Orlan (Le Chant du Monde LDM 4242) en 1962. Quant à l'inoubliable interprète de Déshabillez-moi, on lui doit le 33T Gréco chante Mac Orlan (Collection Rencontres / Philips B 77.933 L), arrivé dans les bacs en 1964. Les deux disques sont présentés par des notes de pochettes signées Pierre Mac Orlan. Il est important de noter que Germaine Montero, rencontrée en 1951 et qui enregistra la majeure partie des Chansons pour accordéon, était considérée par l'auteur péronnais comme sa meilleure interprète:
"Elle fut la première à donner sa confiance aux paroles de mes chansons. Ce n'était pas une confiance de tout repos. Mais l'art de la grande comédienne, réuni à une parfaite compréhension de la poésie populaire, presque toujours secrète, lui permit de gagner le jeu souvent difficile des mots." [Pierre Mac Orlan, texte de présentation de Germaine Montero chante les grandes chansons de Pierre Mac Orlan, Vol.1 & 2. Pathé Marconi ATX 144 / 145; 1965]
Pour évoquer à nouveau Jean-Pierre Chabrol, on se souviendra de diverses émissions télévisées, auxquelles Brassens participa lui aussi: Les conteurs (1965), La nuit écoute (26/12/1964) et L'invité du dimanche (16/03/1969).
Georges Brassens interprète Auprès de mon arbre devant Monique Morelli et Jean-Pierre Chabrol (L'invité du dimanche - 16/03/1969).
Georges Brassens, aux côtés de Jean-Pierre Chabrol et Claude Santelli, interprète La tondue en s'accompagnant à la guitare (La nuit écoute - 26/12/1964). A noter que l'émission a été enregistrée dans le grenier - aménagé en bureau - de la maison de Jean-Pierre Chabrol à Courcelles-la-Roue.
Georges Brassens, aux côtés de Jean-Pierre Chabrol et Claude Santelli, interprète Les copains d'abord en s'accompagnant à la guitare (La nuit écoute - 26/12/1964).
S'il est une autre personnalité à qui Georges venait également rendre visite dans ces mêmes moments, c'est bien sûr Jacques Canetti. Celui-ci avait acquis, à partir de 1955, un manoir ainsi qu'un moulin à Chavigny, afin de pouvoir venir s'y ressourcer en famille. À plusieurs reprises, il y conviait un petit cercle de ses artistes avec lesquels il avait tissé des liens d'amitié. Ces rencontres avaient parfois lieu à La Moderne, où les recevaient les Guibert.
On se souvient du court-métrage Rendez-vous chez Jacques Canetti à St-Cyr-sur-Morin (1960), dans lequel on peut voir Georges Brassens, Jacques Brel, Guy Béart et Jean-Pierre Chabrol, immortalisés par le photographe Roger Picard. Les trois premiers ont été interviewés par Luc Bérimont, évoquant leurs œuvres respectives. À ce sujet, il est intéressant d'évoquer un possible lien avec Pierre Mac Orlan, qui a été chroniqueur de la chanson de 1947 à la fin des années 1950 et à qui Jacques Canetti faisait écouter des 78T afin de recueillir son avis. Ainsi en fut-il de façon certaine pour Félix Leclerc, dont les chansons avaient reçu l'approbation de "l'ermite" de Saint-Cyr. En revanche, on ne sait actuellement pas ce qu'il en a été réellement pour Brel et Brassens. Lors des débuts de ce dernier, Mac Orlan avait cependant émis une brève mais sincère critique: "Le petit Brassens, ça c'est quelqu'un !" [Poma P. Canetti, Chabrol, Mac Orlan... ce qu'ils ont pu dire à propos d'un certain Brassens, Association "Terroirs"]
En 1961, Jacques Canetti quittait Saint-Cyr-sur-Morin pour descendre le sud de la France, à Eus (66), imité neuf ans plus tard par Jean-Pierre Chabrol qui retournait dans les Cévennes en s'installant au Pont-de-Rastel (commune de Génolhac, dans le département du Gard). Ayant progressivement perdu ses attaches en terre briarde, Brassens y avait cessé ses visites.
On se souvient du court-métrage Rendez-vous chez Jacques Canetti à St-Cyr-sur-Morin (1960), dans lequel on peut voir Georges Brassens, Jacques Brel, Guy Béart et Jean-Pierre Chabrol, immortalisés par le photographe Roger Picard. Les trois premiers ont été interviewés par Luc Bérimont, évoquant leurs œuvres respectives. À ce sujet, il est intéressant d'évoquer un possible lien avec Pierre Mac Orlan, qui a été chroniqueur de la chanson de 1947 à la fin des années 1950 et à qui Jacques Canetti faisait écouter des 78T afin de recueillir son avis. Ainsi en fut-il de façon certaine pour Félix Leclerc, dont les chansons avaient reçu l'approbation de "l'ermite" de Saint-Cyr. En revanche, on ne sait actuellement pas ce qu'il en a été réellement pour Brel et Brassens. Lors des débuts de ce dernier, Mac Orlan avait cependant émis une brève mais sincère critique: "Le petit Brassens, ça c'est quelqu'un !" [Poma P. Canetti, Chabrol, Mac Orlan... ce qu'ils ont pu dire à propos d'un certain Brassens, Association "Terroirs"]
En 1961, Jacques Canetti quittait Saint-Cyr-sur-Morin pour descendre le sud de la France, à Eus (66), imité neuf ans plus tard par Jean-Pierre Chabrol qui retournait dans les Cévennes en s'installant au Pont-de-Rastel (commune de Génolhac, dans le département du Gard). Ayant progressivement perdu ses attaches en terre briarde, Brassens y avait cessé ses visites.
Aujourd'hui, de nombreux événements s'organisent dans Saint-Cyr et les communes alentour, pour quelquefois, lors de concerts, chanter Georges Brassens et se rappeler le temps de Pierre Mac Orlan. Ainsi pouvons-nous écouter, entre autres, le groupe Banc Public dont les spectacles sont illustrés d'anecdotes et de lectures de textes par Pierre Poma, de l'association "Terroirs". Le 31/03/2007, avait lieu le festival Quand Brassens venait à Saint-Cyr-sur-Morin... pour rencontrer ses amis Canetti, Chabrol, Mac Orlan. Au programme, une exposition photographique et bibliographique ainsi qu'une visite commentée du Musée des Pays de Seine-et-Marne, sur les thèmes communs abordés chez Brassens et Mac Orlan.
- Un grand merci à Pierre Poma ainsi que Pierre Schuller et Auprès de son Arbre pour leur collaboration à la rédaction de cet article ! -
Beau travail, Sébastien !
RépondreSupprimerPierre (ADSA)
j'ai 80 ans, mon père était le vétérinaire local et s'était liè d'amitié et de boisson, avec Pierre Mac Orlan, à tel point que ce fut, hasard du calendrier mon parrain. Piérre Guibert fut mon "instituteur", mon père anarchiste refusait l'école de La Ferté sous jouarre, trop "bourgeoise". A la Moderne et chez Pierre Mac Orlan, j'ai rencontré tant de "beaux esprits que j'ai fini à l'ENA (honte à moi !). J'ai assisté aux différentes disparition de Roger et Piérre et je dispose dans une pièce spécialement dédiée de tant de documents, enregistrements de l'Oeuf dur,livres, lettres et photos qua je vais prendre contact avec l'association " La Chanterelle" pour tous leur remettre avant que le covid 19 me rattrape ! Pierre et Roger n'ayant pas de descendance, merci pour votre article, je ne savais pas qu'un fil aussi ténu soit il, se propageait; Pour info, j'ai habité (épisodiquement durant plus de 15 ans ) le hameau de Busserolles je suis dorénavant à Saint Guilhem du désert dans un mas racheté à Myriam , la demi-soeur de J.PChabrol, la vie est pleine de surprises !
RépondreSupprimerBonsoir,
SupprimerMerci de votre témoignage émouvant et passionnant. C'est toujours un plaisir pour moi de découvrir de nouveaux secrets liés à l'histoire de Saint-Cyr et de ses hôtes célèbres !
Vous pouvez retrouver deux autres sujets concernant respectivement Pierre Mac Orlan et Jean-Pierre Chabrol:
> http://parlesroutesduprintemps.blogspot.com/2015/04/mac-orlan-donne-des-souvenirs-ceux-qui.html
> https://parlesroutesduprintemps.blogspot.com/2015/10/jean-pierre-chabrol-raconte-georges.html
En vous souhaitant de bonnes lectures.
Portez-vous bien !