"Sarcloret est à la chanson francophone ce que le trou est à la passoire : une nécessité ontologique ! Savante créature de science friction, mélange de Dylan à la guitare et de Desproges aux textes, un virtuose dans l’art subtil de l’humour à froid servi en show."
C'est en ces mots que le journaliste Yan Pradeau décrivait l'auteur-compositeur-interprète suisse sur le site du magazine Longueur d'Ondes fin 2010. De son vrai nom Michel de Senarclens, il tire ses influences du côté de Georges Brassens et Jean Roger Caussimon, Serge Gainsbourg et Boris Vian entre autres. Il est lauréat du Grand Prix de la chanson des Septièmes Journées Internationales Georges Brassens, sises à Sète du 18 au 24/06/1990. Consécration à la suite de laquelle il décidait alors de
se consacrer exclusivement à la chanson en abandonnant son métier
d'architecte, pour notre plus grand bonheur. Dans une lettre à Jacques Vassal et datée du 11/03/1991, il retraçait son histoire avec l’œuvre du poète sétois: "J'ai eu le prix Brassens en 1990. Ça n'a pas changé mon image de lui, qui était déjà une image adulte. C'est ma frangine qui a le coffret de ses œuvres complètes que j'ai reçues à cette occasion: je les avais déjà. Ça doit faire pas mal sur sa cheminée, le coffret plein cuir, et elle peut dire à ses relations qu'elle est la sœur du prix Brassens, et que le prix Brassens, c'est son frère.
Si j'ai bien compris, Brassens était une encyclopédie vivante de la chanson, culture qu'il tenait de sa famille. Ma mère ne chantait que Brassens. Plus tard, disque après disque, dès que j'arriverais à me procurer un nouveau Brassens, je n'étais content que quand je pouvais me les chanter toutes. C'est la seule qualité que j'aie de plus que lui: avoir chanté Brassens quand j'étais petit." [Vassal J. - Brassens, homme libre - p. 397]