"Des chansons ont traversé les siècles... Elles sont encore vivantes. Qui les a chantées ou écrites ? On s'en fout. Elles vivent. C'est ce qu'il faut réaliser avec les chanson du "Vieux", et c'est pour cela que j'ai repris ma contrebasse: j'ai voulu donner à Valérie le plus possible de ce que j'avais reçu et vécu durant vingt-neuf ans avec Brassens. Tu dois continuer à les chanter, accroche-toi, c'est à toi désormais de témoigner et de donner ce que je t'ai donné." [Dossier de presse de Valérie Ambroise - 1991]
Ce message, que Valérie Ambroise reçut de Pierre Nicolas juste avant sa disparition, témoigne de la grande amitié qui les liait. Née d’une mère bourguignonne et d’un père arménien, elle se passionne pour la musique dès l'âge de 8 ans. Après avoir débuté en 1961 sur les planches du cabaret parisien Chez le Marquis, cette interprète méconnue s'est pourtant produite dans les établissements "Rive Gauche" à partir de 1962 en reprenant entre autres Georges Brassens, Jacques Brel,
Léo Ferré et Charles Trenet, comptait dès ses débuts de nombreux admirateurs séduits par sa voix et sa sensibilité. Parmi ceux-là, Luc Bérimont (qui la programmait dans ses émissions radiophoniques telles que La Fine Fleur de la Chanson française), l'historien Alain Decaux de l'Académie française, l'écrivain Armand Lanoux, le poète surréaliste Philippe Soupault ou encore Mireille.