A propos de ce blog

C'est durant ma petite enfance que j'ai découvert l’œuvre de Georges Brassens, grâce à mon père qui l’écoute souvent durant les longs trajets en voiture. Sur la route des vacances estivales, j'ai entendu pour la première fois Le Petit Cheval alors que je n'avais que 4 ans. C'était en août 1981. Au fil des années, le petit garçon que j'étais alors a découvert bien d'autres chansons. Dès l'adolescence, Georges Brassens était ancré dans mes racines musicales, au même titre que Jacques Brel, Léo Ferré, Barbara et les autres grands auteurs-compositeurs de la même génération. M’intéressant plus particulièrement à l’univers du poète sétois, je me suis alors mis à réunir ses albums originaux ainsi que divers ouvrages et autres documents, avant de démarrer une collection de disques vinyles à la fin des années 1990. Brassens en fait bien entendu partie. Cet engouement s’est accru au fil du temps et d’évènements tels que le Festival de Saint-Cyr-sur-Morin (31/03/2007) avec l’association Auprès de son Arbre. À l’occasion de la commémoration de l’année Brassens (2011), j’ai souhaité créer ce blog, afin de vous faire partager ma passion. Bonne visite... par les routes de printemps !

J'ai rendez-vous avec vous

"Chaque fois que je chante une chanson, je me fais la belle." Georges Brassens

samedi 6 avril 2019

Instinct nomade: Les fidélités de Georges Brassens

En 2018, il semblerait que publier une revue en version papier soit un non-sens au regard de l'instantanéité des réseaux sociaux. Si leur rôle est de créer des connexions entre les individus pour partager une photo ou un souvenir, ils ne sont pas capables de garder une trace durable, chaque nouveau post rejetant le précédant dans l'oubli. Sans faire un éloge de la lenteur, force est de constater que l'éternité demeure un privilège réservé au papier. Et c'est loin d'être un combat d'arrière-garde : aujourd'hui plus que jamais, la dynamique créée par une revue papier n'a aucune équivalence dans les mondes virtuels.

C'est ainsi que Bernard Deson présente Instinct nomade - La revue du métissage culturel, dont le second numéro propose un dossier de plus de 180 pages intitulé Les fidélités de Georges Brassens. Introduit par un éditorial - En guise d'ouverture - signé Annie Delpérier, en voici le sommaire:

- L’œuvre de Brassens ne nous appartient plus (Pierre Schuller)
- L’amitié de Georges (Joel Favreau)
- L’Espace Georges Brassens (Régine Monpays)
- Aperçu d’une œuvre (Jean-Paul Sarmonte)
- Brassens et les femmes de ses vies (Michel Bonneau)
- Moyenâgeux (nouvelle de Jean Bonnefon)
- Dans l’intimité de Brassens (Pierre Cordier)
- René Fallet, le fidèle absolu (Alain Dietrich)
- Le rendez-vous manqué de Porte des Lilas (Laurie Leiner)
- Brassens vu de dos, Pierre Nicolas (Craig Macmillan)
- Des cabanes dans les arbres (Bernard Lonjon)
- La religion dans l’œuvre de Brassens (Paul Ghézi)
- Brassens à l’Académie (Bernard Deson)
- Brassens & San Antonio (Bernard Wagnon)
- Armand Robin (des bois) et Georges (Pépin Cadavre) (Daniel Mabranque)
- Le non-engagement chez Brassens (Bernard Deson)
- Les amis sétois de Georges (Bernard Lonjon)
- Les tarentelles de Brassens (Isabelle Felici)
- Les fantômes des coulisses (Bernard Deson)
- Le matin du 30 octobre 1981 (Michel Testut)
- Les Brassens de José Correa (Bernard Deson)
- Les association et les blogs

La première de couverture est illustrée d'un dessin de José Correa.
 
Plus d'informations sur le site des éditions Germes de Barbarie, sans oublier le quotidien Midi Libre qui a consacré un article à Instinct nomade: Sète: Brassens à l'honneur dans une nouvelle revue.

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