A propos de ce blog

C'est durant ma petite enfance que j'ai découvert l’œuvre de Georges Brassens, grâce à mon père qui l’écoute souvent durant les longs trajets en voiture. Sur la route des vacances estivales, j'ai entendu pour la première fois Le Petit Cheval alors que je n'avais que 4 ans. C'était en août 1981. Au fil des années, le petit garçon que j'étais alors a découvert bien d'autres chansons. Dès l'adolescence, Georges Brassens était ancré dans mes racines musicales, au même titre que Jacques Brel, Léo Ferré, Barbara et les autres grands auteurs-compositeurs de la même génération. M’intéressant plus particulièrement à l’univers du poète sétois, je me suis alors mis à réunir ses albums originaux ainsi que divers ouvrages et autres documents, avant de démarrer une collection de disques vinyles à la fin des années 1990. Brassens en fait bien entendu partie. Cet engouement s’est accru au fil du temps et d’évènements tels que le Festival de Saint-Cyr-sur-Morin (31/03/2007) avec l’association Auprès de son Arbre. À l’occasion de la commémoration de l’année Brassens (2011), j’ai souhaité créer ce blog, afin de vous faire partager ma passion. Bonne visite... par les routes de printemps !

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"Chaque fois que je chante une chanson, je me fais la belle." Georges Brassens

jeudi 12 novembre 2020

Moi, j’vis seul, et c’est pas demain que je suivrai leur droit chemin...

C’est au début des années 1970 que Bernard Clavel publie successivement trois œuvres qui traduisent son engagement soutenu contre la violence, la haine et la guerre: Le Massacre des innocents (1970), fruit de son combat en faveur des enfants victimes de la guerre ou de mauvais traitements, Le Silence des armes (1974), puis Lettre à un képi blanc (1975). Invité par Bernard Pivot pour évoquer cette dernière dans l’émission Apostrophes (Antenne 2) face à des personnalités telles que Charles Hernu ainsi que les généraux Marcel Bigeard et Georges Buis, l’auteur du cycle La Grande Patience suggère la participation de Georges Brassens à ses côtés. Tout d’abord frileux, le sétois moustachu qui travaillait à de nouvelles chansons en vue de son prochain tour de chant programmé pour l’automne 1976, finit par accepter.

Dans le N°42 de la revue Les Amis de Georges (mars-avril 1998), André Tillieu relate le déroulement de l’émission en question, diffusée le 14/03/1975 et surnommée "la soirée des colonels" en partie par dérision mais surtout en écho à la situation de la Grèce à l’époque. Chaque partie avait son propre entourage. Du côté de Bernard Clavel et de Georges Brassens, on comptait, outre Tillieu lui-même, Roger Abat, Huguette Bident, René Fallet, Pierre Onténiente, Mario Poletti… Bernard Pivot lance le débat en citant le premier couplet de La mauvaise herbe, que lui avait soufflé l’entourage de Brassens répondant à sa demande de quelques vers antimilitaristes de notre auteur-compositeur-interprète.

 

Antimilitariste, Georges l’est au-delà de toutes considérations patriotiques et consensuelles. Il refuse la guerre dans son homogène généralité. Une idée qui, parmi ses auditeurs, ne fait pas toujours son chemin sans rencontrer d’obstacles, ce qui explique les discussions passionnées voir polémiques suscitées par certaines de ses chansons traitant du sujet. Les deux oncles ou encore Mourir pour des idées en sont de très bons exemples. Parallèlement, on peut aussi se souvenir de Refus d’obéissance, que Jean Giono publia dans la Nouvelle Revue française en janvier 1937. L’écrivain, pour lequel Brassens eut une grande sympathie, mêle dans son œuvre un humanisme naturel à une révolte violente contre la société du XXe siècle, traversée par le totalitarisme et rongée par la médiocrité. Hanté par le souvenir de la Première Guerre mondiale, il rédige ici un manifeste dans lequel il exprime son pacifisme intransigeant et son refus d’obéir à un ordre de mobilisation. Boris Vian le rejoint dix-huit ans plus tard avec Le déserteur, paru sur le super 45T N° 1 - Chansons impossibles (Philips 432.032 NE). Dans son Brassens (1991), André Sallée esquisse une analyse du ressenti du lecteur - comme de l’auditeur - d’œuvres comme celles précédemment citées, tout en établissant un lien avec Mourir pour des idées, que Brassens publie en 1972.

À sa sortie en 1954, La mauvaise herbe eut un accueil assez frileux, comme le note René Fallet. Le sétois y met en exergue ses sentiments déjà exprimés dans La mauvaise réputation et sur lesquels cette analyse reviendra au fil de sa progression. Dans le second tome des Manuscrits de Brassens (2002), l’on trouve ainsi l’ébauche d’un futur couplet assez évocateur sur plusieurs points:

En sortant de l’école on a voulu
Jouer [ici, Brassens semble hésiter avec la formulation nous a fait jouer] à la grande guerre
De tous les autres enfants de la patrie
Qui avec moi étaient partis
Un seul avait ce déshonneur
De n’êt’ pas mort au champ d’honneur
Je n’comprends pas comment ça peut
Les emmerder que je vive un peu

Outre le renvoi vers l’idée évoquée dans la seconde strophe de La mauvaise réputation, on perçoit ici que Georges réaffirme ses opinions de manière définitive, faisant face à une grande partie de son public. Tous ceux qui, comme le pointe Alain Poulanges, ont fait la dernière (il y a à peine dix ans en 1954) et qui, sans trop y croire, ont accepté les règles et, pour certains, y ont pris un plaisir coupable. [Poulanges A., Tillieu A., 2002. Manuscrits de Brassens. Tome 3: Transcriptions et commentaires - p. 243] Dans le quatrain - rédigé en octosyllabes - finalement enfanté se retrouve une ironie sur l’absence de considération portée à celui qui, d’aventure, n’est pas mort les armes à la main. Le premier vers, désapprouvé par les suivants, est un clin d'œil à l'hymne national français, La Marseillaise.

Quand l’jour de gloire est arrivé,
Comm’ tous les autr’s étaient crevés,
Moi seul connus le déshonneur
De n’pas êtr’ mort au champ d’honneur.

 

Les refrains, longuement travaillés comme en attestent les brouillons, s’articulent en trois parties. La première utilise l’image des plantes sauvages, dont certaines se développent en adventices des cultures et des jardins. Ce sont ces dernières qui sont qualifiées de "mauvaises herbes" car, bien qu’elles jouent de nombreux rôles neutres ou positifs sur le fonctionnement des écosystèmes qu’elles colonisent, leur sont reprochés plusieurs effets néfastes, dont la compétition pour la lumière, l'eau ou divers nutriments. En opposant les plantes horticoles produites et conduites par l’homme aux espèces sauvages qui, elles, poussent librement, Brassens marque son indépendance d’esprit. Il matérialise, à travers cette métaphore, une microsociété au sein de laquelle certaines personnes (à qui il tend en quelque sorte la main) éprouvent quelques difficultés face à d’autres qui ne présentent que dans une certaine mesure un aspect culturellement commun. Une de ses premières réflexions sur ce thème prend la forme suivante:

La mauvaise herbe vit encore
Je ne suis pas une plante utile
Je ne sers à rien
Je ne prends pas le deuil
Je ne vais pas à l’enterrement
Je jett’ le temps par les fenêtres

En sortirent les quatre vers aujourd’hui bien connus:

Je suis d’la mauvaise herbe,
Braves gens, braves gens,
C’est pas moi qu’on rumine
Et c’est pas moi qu’on met en gerbe…

La seconde partie de chaque refrain est sémantiquement rattachée à chacun des trois couplets de la chanson. Tout d’abord, le sétois moustachu avance un postulat auquel il tient: pour lui, la vie est ce qu’il y a de plus important et il sent qu’on lui reproche de ne pas l’avoir risquée pour une cause qui lui serait supérieure. Cela est corroboré, comme l’indique Bertrand Dicale dans Brassens ?, par la troisième partie, bissée:

Et je m’demand’
Pourquoi, Bon Dieu,
Ça vous dérange
Que j’vive un peu…

A noter l’existence d’une première version [Liégeois J.-P., 2007. Georges Brassens - Œuvres complètes, Le Cherche-Midi, coll. Voix publiques, p. 80] dans laquelle Georges met en avant son individualisme :

La la la la et
C’est pas demain
Que je suivrai
Le droit chemin.

Si l’on se réfère aux brouillons ci-dessus, l’élaboration du second couplet de La mauvaise herbe donna lieu à une longue recherche aboutissant à l’écriture de deux textes, dont le premier fut abandonné. Il n’est pas hors de propos de se demander si Brassens eut dès le départ l’intention d’écrire quatre couplets en tout, ou bien seulement trois en sélectionnant parmi ses écrits ce qui, selon lui, convient le mieux tant sur la forme que sur le fond. En définitive, son choix se porta sur la thématique de l’amour qui, pour être libre, ne peut qu’être gratuit et doit passer outre les obstacles de classe sociale ou de croyance. Au point de rendre jaloux ceux qui croient et pratiquent le contraire. [Vassal J., 2011. Brassens, homme libre - p. 287] On retrouve cela dans Les croquants, chanson publiée un an et demi après La mauvaise herbe. Dans le refrain qui suit, tout comme dans le précédent, une morale est énoncée avec ironie et soutenue uniquement par "les autres".

Elle se vend aux autres,
Braves gens, braves gens,
Elle se donne à moi.
C’est immoral et c’est comme ça !

Mais Brassens n’y adhère pas et exprime le sentiment d’être désapprouvé. Il ressort que le sétois défend sa libre pensée au fil de son texte. Il se positionne comme étant de ceux qui ne suivent pas. C’est ce qu’expose André Tillieu en commentaire dans les Manuscrits de Brassens (2002) et qui va se retrouver explicitement dans le troisième couplet de La mauvaise herbe que Georges conclut par un vers - Que je suivrai leur droit chemin - faisant écho à En suivant les chemins qui ne mènent pas à Rome, issu de La mauvaise réputation.

Les hommes sont faits, nous dit-on,
Pour vivre en band’, comm’ les moutons.
Moi, j’vis seul, et c’est pas demain
Que je suivrai leur droit chemin.

L’image des moutons, utilisée pour fustiger l'esprit grégaire, est une référence au Quart Livre de François Rabelais, dont une version partielle et précipitée paraît en 1548, avant une édition complète en 1552 sous les presses de Michel Fezandat. Cette suite des aventures de Pantagruel comporte le récit de la fameuse querelle qui oppose Dindenault et Panurge ; les moutons du premier en étant l’enjeu. Rabelais s’inspire ici de l’Opus macaronicum (1520) du poète burlesque et un écrivain italien Teofilo Folengo. Ici se trouve l’origine de l’expression mouton de Panurge, désignant une personne qui, sans s’interroger, exercer son esprit critique, suit instinctivement ce que fait le plus grand nombre et se fond dans un mouvement collectif.*

Autour de la même idée, une autre référence intéressante citée par Jean-Paul Sermonte dans son éditorial du N°88 de la revue Les Amis de Georges (novembre-décembre 2005): le recueil d’Alfred de Musset Un Spectacle dans un fauteuil (1833), précédé d’une célèbre dédicace à M. Alfred Tattet dans laquelle se trouve la citation suivante:

Mais je hais les cités, les pavés et les bornes,
Tout ce qui porte l’homme à se mettre en troupeau,
Pour vivre entre deux murs et quatre faces mornes ;
Le front sous un moellon, les pieds sur un tombeau.

Un rapprochement pourrait en effet se dessiner entre ces vers de l’auteur des Contes d'Espagne et d'Italie (1830) et la pensée du sétois moustachu que Bertrand Dicale décrit dans son Brassens ? comme suit: (…) rétif à la coercition, rebelle au conformisme, affichant son soutien de principe aux pauvres et aux marginaux, convaincu que la prospérité économique et sociale éloigne l’individu de principes moraux auxquels il tient plus que tout.

Les notes de pochette qu’écrivit René Fallet sur La mauvaise herbe s’inscrivent dans la même philosophie: "(…) C’est une guerre totale, avouée et déclarée contre une société déshumanisée, qui écrase l’individu sous l’H.L.M., et revêt la pensée d’un uniforme couleur muraille et grisaille. "Les hommes sont faits, nous dit-on, pour vivre en bande comme les moutons - Moi, je vis seul, et c’est pas demain - Que je suivrai leur droit chemin". Nous ne pouvons nous refuser le plaisir de citer ces vers. Les « braves gens » ne semblèrent pas apprécier cette façon de parler d’eux. Brassens n’insista pas. Il "les" aurait, mais par la bande. Il avait voulu, là, recommencer une "Mauvaise réputation". La prolonger. Il n’a pas eu tort. Les mauvaises herbes, comme chacun sait, ont la peau dure. C’était une chanson pour "Œuvres complètes".

Revenons à ces plantes sauvages qu’évoque l’auteur de Banlieue sud-est (1947). Spontanées, elles poussent librement dans divers milieux plus ou moins anthropiques: cultures, parcs et jardins, brèches urbaines diverses (fissures de murs, caniveaux, interstices de pavés, trottoirs, pieds d’arbres)…

Je suis d’la mauvaise herbe,
Braves gens, braves gens,
Je pousse en liberté
Dans les jardins mal fréquentés !

Sont naturellement sélectionnées les graines des espèces les plus adaptées à ces conditions stationnelles particulières. Ceci explique leur résistance accrue. Persécutées par les braves gens qui rêvent que rien ne dépasse, ces plantes qualifiées de « mauvaises herbes » rendent pourtant un grand nombre de services. Pour exemple, elles sont source de nourriture pour nombre d’invertébrés, oiseaux et microorganismes divers, dont certains sont des auxiliaires de culture. Elles peuvent même constituer des abris voire des sites de reproduction pour certaines espèces qui en sont, de ce fait, plus ou moins dépendantes. En outre, ces plantes participent à l’absorption des polluants, au maintien de la cohésion des sols, à la gestion des eaux pluviales, à la réduction des températures en ville, sans compter leur utilité directe comme engrais, fourrages, aliments, teintures ou encore sources de molécules à vertus thérapeutiques. Précurseur en termes de botanique et d’écologie urbaine, le Professeur Paul Jovet, du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, adopta une position de recherche en correspondance avec les préoccupations actuelles pour une ville durable, plus réceptive à la nature. Une ville plus humaine. Ces mots de Bernadette Lizet, Anne-Élisabeth Wolf et John Celeccia en quatrième de couverture de Sauvages dans la ville (1999) ne pourraient-ils pas être mis en parallèle avec ce que sous-entend la réflexion que se fait Jean-Paul Sermonte sur notre société en conclusion de son éditorial cité plus haut ?

Créée et déposée en 1954, La mauvaise herbe préfigure en quelque sorte Le pluriel, chanson de la même substance, plus recherchée d’un point de vue littéraire et qui parut douze ans plus tard. Le texte analysé dans le présent article est servi par une mélodie complexe, caractérisée par des ruptures marquées entre couplets et refrains. Ces derniers sont bien plus longs et volontairement dits sur un rythme incisif. L’enregistrement de La mauvaise herbe eut lieu le 28/10/1954 au studio Apollo, de 17H à 21H, à la suite des séances pour Chanson pour l’Auvergnat, Les sabots d’Hélène, Une jolie fleur, Je suis un voyou et La première fille (prise qui fut refusée). Pierre Nicolas (contrebasse) et Antoine Schessa (seconde guitare) sont les accompagnateurs de Georges Brassens. À la prise de son : Pierre Fatosme et Jean Bonzon. Jacques Canetti et André Tavernier supervisent la séance dans son intégralité. Cette première prise de La mauvaise herbe ne fut pas validée. Aussi, une seconde session fut programmée le 02/11/1954 dans le même studio, de 18H à 19H30. Le second guitariste est, cette fois-ci, Victor Apicella. En régie, Claude Appel remplace André Tavernier. Dans un premier temps eut lieu une répétition au cours de laquelle on entend Brassens travailler ses accords avec ses musiciens.

 

Suivit l’enregistrement d’une prise sur laquelle seuls les premier et troisième couplets sont chantés. Ces deux documents restèrent inédits jusqu’à la parution de l’intégrale La mauvaise réputation (2001) où elles figurent en bonus du CD N°2. Une troisième prise, avec les trois couplets chantés, fut définitive. C’est elle qui intégra le 33T 25 cm Georges Brassens - sa guitare et les rythmes - N°3 (Polydor 530.033) sorti fin 1954.

La pochette de ce disque fut rendue célèbre par le dessin illustrant le recto et que l’on doit à Henri Favre: sur fond rouge, un portrait de Georges Brassens avec une mèche allumée, simulant une bombe. Cette provocation imagée, d’une certaine force, annonce la couleur quant aux chansons proposées. La mauvaise herbe, Le mauvais sujet repenti et P... de toi en particulier. En ce qui concerne cette dernière, il est permis de s’interroger, comme Jean-Paul Sermonte, sur une éventuelle relation de cause à effet qui pourrait expliquer son succès somme toute relatif.

L’individualisme dont Brassens fait preuve dans cette chanson qui se situe dans le prolongement de La mauvaise réputation n’est pas forcément perçu par tous de la même manière. Sans entrer dans les détails d’une discussion sur ce sujet, laquelle s’avèrerait autant passionnante que passionnée, l’on peut attester qu’en aucun cas le sétois moustachu ne manifesta un quelconque égoïsme. Bien qu’il n’aimât pas que cela soit ouvertement évoqué, amitié et générosité sont des mots qu’il fit siens toute sa vie durant. Tout en aimant chaque être individuellement, c’est en revanche de la masse des humains dont il cherchât à s’écarter. Agnès Tytgat interprétait ainsi les vers Moi, j’vis seul, et c’est pas demain/Que je suivrai leur droit chemin: L’héroïsme, le vrai, est le choix de ne pas hurler avec les loups, transfuges du mouton socialisé, et ce, aussi "noble" que puisse être la cause. [Tytgat A., 2004. L’univers symbolique de Georges Brassens - p. 30] Brassens s’exprimât de nouveau à ce sujet sur l’antenne de RTL le 30/01/1974, dans le cadre de la troisième partie des Entretiens avec Louis Nucera (diffusés du 28/01 au 22/02/1974).

Georges Brassens: "Dans quelle mesure peut-on avoir des idées personnelles, puisque, dès l’enfance, dès qu’on commence à téter, il y a de l’extérieur qui viole les frontières… J’essaie tout de même de me méfier des modes, des courants, du vent. J’essaie d’être libre. Je ne le suis pas, bien sûr, personne ne l’est. Enfin, je ne suis pas tout-à-fait le mouton, voilà."

 

Dans l’émission de Pierre Tchernia Pour un air de guitare, enregistrée le 07/10/1975 sous la houlette de François Chatel et diffusée cinq jours plus tard sur Antenne 2, La mauvaise herbe fait partie des titres interprétés par Georges Brassens. Les contre-chants créés et joués par Joel Favreau nous donnent à redécouvrir entièrement la chanson.

La mauvaise herbe, c’est aussi le nom d’un groupe né de la rencontre entre Hugues Rambier et les textes du poète sétois. Quatre albums virent le jour, dont le dernier en date, Les choses fondamentales, en 2019. Outres des reprises de chansons de Georges Brassens, c’est aussi l’occasion d’entendre les compositions personnelles de Hugues Rambier… à qui je laisse le mot ou plutôt la note de la fin, pour l’interprétation du morceau qui donna naissance à son projet artistique…


 

*Cette expression inspira à Georges Brassens le texte et le titre d’une chanson qu’il fit paraître en 1964.

4 commentaires:

  1. Excellent travail Sebastien, toujours un plaisir de lire tes chroniques

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  2. Excellent article! merci!
    Petite information Joel Favreau (guitariste de G. Brassens) sera en concert avec Hugues Rambier le 18 décembre 2021 à Saint-Etienne!

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    1. Bonjour,

      Merci beaucoup pour votre message ainsi que cette intéressante information !

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