A propos de ce blog

C'est durant ma petite enfance que j'ai découvert l’œuvre de Georges Brassens, grâce à mon père qui l’écoute souvent durant les longs trajets en voiture. Sur la route des vacances estivales, j'ai entendu pour la première fois Le Petit Cheval alors que je n'avais que 4 ans. C'était en août 1981. Au fil des années, le petit garçon que j'étais alors a découvert bien d'autres chansons. Dès l'adolescence, Georges Brassens était ancré dans mes racines musicales, au même titre que Jacques Brel, Léo Ferré, Barbara et les autres grands auteurs-compositeurs de la même génération. M’intéressant plus particulièrement à l’univers du poète sétois, je me suis alors mis à réunir ses albums originaux ainsi que divers ouvrages et autres documents, avant de démarrer une collection de disques vinyles à la fin des années 1990. Brassens en fait bien entendu partie. Cet engouement s’est accru au fil du temps et d’évènements tels que le Festival de Saint-Cyr-sur-Morin (31/03/2007) avec l’association Auprès de son Arbre. À l’occasion de la commémoration de l’année Brassens (2011), j’ai souhaité créer ce blog, afin de vous faire partager ma passion. Bonne visite... par les routes de printemps !

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"Chaque fois que je chante une chanson, je me fais la belle." Georges Brassens

vendredi 24 janvier 2020

Pauline Dupuy - Contrebrassens Quartet

Pauline Dupuy nous fait redécouvrir l’œuvre de Georges Brassens qu’elle revisite en mettant en avant la profondeur des textes par un minutieux travail d’interprétation, mais aussi les mélodies grâce à une grande diversité d’arrangements avec sa contrebasse. Le rythme se pliant à ces deux lignes directrices. Là est l’essence de Contrebrassens. L’auditeur est alors promené dans diverses histoires au fil de chansons ayant la femme pour thématique...

Un premier disque de cinq titres (L’orage, Pénélope, La non-demande en mariage, Je me suis fait tout petit et Les amoureux des bancs publics) voit le jour en 2014. Pauline y est accompagnée par Franck Boyron (trombone), Pierre-Alain Giraud (clarinette), Baptiste Sarat (trompette), et Michael Wookey (toy-piano). L’album A l’ombre du cœur suit trois années plus tard, avec les musiciens cités précédemment, auxquels s’ajoutent Rob van Barschot (percussions), Jean-Christophe Lacroix (violon), Fanny Herbst (harpe) et Fieke van den Hurk (accordéon, harmonium). Franck Boyron joue du trombone et de l’euphonium, Pierre-Alain Giraud officie sur plusieurs clarinettes, Baptiste Sarat est à la trompette et aux castagnettes, tandis que Michael Wookey apporte sa patte en tant que multi-instrumentiste: banjo, flûtes, guitares ainsi qu’une dizaine d’autres instruments.

Ainsi, Pauline se prend au plaisir de faire évoluer les rythmes et de swinguer. En atteste le tout nouveau disque de cinq titres (Le Père Noël et la petite fille, La princesse et le croque-notes, Don Juan, Il n’y a pas d’amour heureux et Cupidon s’en fout), dévoilé depuis peu et intitulé Contrebrassens Quartet. On y retrouve Frank Boyron (trombone, guira), Baptiste Sarat (bugle, saxhorn Eb) et Michael Wookey (banjo, guitare, toy piano, cloches et chaînes).

Dans son article titré Chanson à texte: les beaux tours reviennent (jazz.blogs.liberation.fr, 19/01/2020), Bruno Pfeiffer revient sur l’actualité récente de divers artistes, dont Pauline qu’il a interviewée pour l’occasion. À noter également, un article titré Brassens et la croque-notes, sur le blog Chant... Songs, qui s'intéresse en particulier au disque Contrebrassens Quartet. Sur le site de Contrebrassens, retrouvez un dossier de presse complet ainsi que les dates des spectacles à venir !

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