Retrouvez le programme des Rencontres Re’Percutantes, sur la page Facebook de l'association cadurcienne Musiques en liberté !
Le festival "Saint-Gély a rendez-vous avec Brassens" aura lieu cette année du 9 au 12 novembre en l'auditorium Georges Brassens, Scène en Grand Pic Saint-Loup à Saint-Gély-du-Fesc (34). La programmation de cet automne 2023 accueillera Natasha Bezriche dans Il était une voix celle d’Edith Piaf, jeudi prochain 19 octobre, Leïla and the Koalas dans Brassens encore le jeudi 9 novembre, Carollina Chaves Ribeiro qui proposera des chansons de Claude Nougaro avec le quartet Les 2 guitares le vendredi 10 novembre, également Pauline Dupuy avec Contrebrassens en quartet le samedi 11 novembre.
En savoir plus sur le site officiel de la manifestation:
http://www.jairendezvousavecvous.fr/
Pour plus d'informations, consultez le programme complet ainsi que le site de l'association du Foyer rural: www.foyer-rural-ensues.fr
Jeanne Corporon, la fille de Henri Delpont, présentera tous ces documents exceptionnels le week-end des 16 et 17 septembre en présence de Clémentine Deroudille, directrice de l’Espace Georges Brassens.
Par ailleurs, d'autres festivités vous attendront le lendemain: une visite de la Maison Pierre Mac Orlan intitulée Mac Orlan le retour, une visite de l'Auberge de l'Œuf dur et du Commerce ainsi qu'un spectacle de Rosie Volt, clown moderne de haut volage et voltigeuse de la glotte qui mettra à coup sûr une belle ambiance !
Cette rose tombée, échappé de la gerbe de fleurs
Qu’un général (héros brave à trois poils) portait au monument aux morts,
Je te l’avais offerte en te parlant d’amour,
Et les morts ont crié: "Au voleur ! Au voleur !"
Ces vers, ébauchés dans le journal de Georges Brassens – et plus particulièrement dans le Cahier 1963-1981, aux pages datées de janvier 1969 [Brassens G. - Journal et autres carnets inédits - p. 141], allaient par la suite donner naissance à une très belle fable amenant une réflexion sur l’impossibilité d’établir des rapports gratuits avec des inconnus dans une société essentiellement régie par les rapports marchands. Le partage déçu, l'amitié offerte et refusée, tout comme l’idée qu'il y a autant de générosité à recevoir qu'à donner, imprègnent cette œuvre, considérée par nombre de spécialistes et d’admirateurs comme une des plus accomplies du répertoire du sétois moustachu.
"Te souviens-tu de notre première rencontre, en 1952 (…) ? C’est un journaliste québécois, Jacques Languirand, qui avait provoqué ce face-à-face. Racontant l’évènement lors d’une interview, à quelque temps de là, il précisait: "Le premier à grommelé quelques syllabes inaudibles, le second a grogné quelques sons incompréhensibles. Ce fut la rencontre de deux ours !" [Le Gresley R. - Pour vous Monsieur Brassens, d'affectueuses irrévérences - p. 154]
Les coulisses des Trois Baudets sont le cadre de cette histoire évoquée par Robert Le Gresley se mettant dans la peau de Félix Leclerc le temps d’un hommage intitulé Moi mes sabots. Des recherches seraient intéressantes à mener afin d’en savoir plus et de retracer précisément la première rencontre entre Georges Brassens et son aîné venu de la Belle Province. Le jeune journaliste québécois Jacques Languirand, qui en est à l’origine, pilotait Félix Leclerc dans Paris dès l’époque de sa consécration à l’ABC dont il a partagé la scène avec les Compagnons de la Chanson durant quatre semaines à partir du 22/12/1950.
En 1944, un jeune homme enrôlé de force au STO, profite d'une permission pour ne plus revenir en Allemagne. Il trouve refuge impasse Florimont, où il sera recueilli par Jeanne et Marcel Planche. Ce jeune homme s'appelle Georges Brassens... Se baladant aux Puces de la Porte de Vanves, il découvre sur l'étal d'un brocanteur, un vieil exemplaire du recueil d'Antoine Pol Émotions poétiques. Il tombe sur le poème Les passantes, le lit s’imagine que ça pourrait faire une belle chanson...
Hervé Masquelier porte l’histoire des Passantes en nous la racontant. Il nous interroge sur ce qu'est un dessein artistique. Igor Bolender, compositeur, musicien et arrangeur enchante la poésie de ce récit par sa musique, ses manipulations musicales, et son écoute. C'est au Théâtre des Vents, dans le cadre de la 57e édition du Festival Off d'Avignon, que se jouera ce spectacle intitulé L'improbable histoire des Passantes ou le poème de la page 17, du vendredi 7 au samedi 29 juillet (une avant-première presse est programmée le jeudi 22 juin à 19H30). Un moment fort à ne pas manquer !
On a tous un rapport particulier à Georges Brassens, qu’on le déteste ou qu’on l’adore, chacun a son histoire avec le poète. Aujourd’hui, j’aimerais partager les idées du poète, comment ses textes
peuvent éclairer notre époque, j’aimerais vous présenter Notre Brassens !
La
deuxième partie de soirée sera réservée à "Votre Brassens", nous
chanterons ensemble et à la demande, les chansons du Sétois que vous
aimez. L’occasion de découvrir le talent d’improvisateur de Joseph
Doherty au violon, à la clarinette basse ou à la mandoline.
Vous reprendrez bien un peu de chaleur humaine ?
Pauline Dupuy revient en scène avec un nouveau programme brassénien ! Les coulisses de Contrebrassens, le pourquoi du comment, la troupe (notre contrebassiste est accompagnée de Michael Wookey, Franck Boyron, Aurélien Joly et Elsa Jabrin), la musique et la présentation du nouveau spectacle 2023, tout cela est retranscrit dans une très intéressante vidéo, en attendant les prochaines dates de concerts que vous pouvez retrouver ici.
Comment mettre la couette dans la housse ? (Vous avez 4 heures !) Dans ce tout nouveau texte, Juliette s’est d’abord amusée avec les rimes en "ousse". Et en alexandrins ! Une gamine indomptable on vous dit ! La vie est une couette qu’il faut mettre dans sa housse. Nos bagarres quotidiennes avec la futilité, il s’agit de ça dans cette chanson qui comprend une référence à Federico García Lorca et que nous pouvons découvrir dès maintenant.
Dès ma première rencontre en 2004 avec eux, alors en duo, au festival Brassens de Chirens (Isère), j’avais été séduit par leur façon festive et originale de reprendre les chansons de l’humble troubadour.
Puis, dans tous les festivals et les soirées où je les vis soulever l’enthousiasme du public, de Cérons (33) au Parc Brassens de Paris, en passant par Charavines (38), Soucieu-en-Jarrest (69), Pirey (25), St Gély-du-Fesc (34), Ensuès La Redonne (13) et Sète, l’an dernier pour le Centenaire de Brassens, je ne cessais de leur réclamer sur tous les tons: "Un CD ! Un CD ! Un CD !". Eh bien voilà ! Sonnez hautbois et résonnez musettes, il est né le divin enfant !!
Ainsi Pierre Schuller exprimait-il son enthousiasme dans la lettre N°476 de l'association Auprès de son Arbre (23/12/2022), annonçant la parution imminente de Qu'elle est belle la liberté, album de 18 titres au travers desquels Pierre et Willy magnifient l’œuvre de Georges Brassens. Un premier pressage avec un choix de 14 titres (sous pochette carton) a vu le jour pour les 35es Journées Georges Brassens en octobre dernier. Les 100 exemplaires ont trouvé preneur en quelques minutes ! C'est maintenant au tour de l'album de connaître le succès dans sa version définitive: 18 titres avec un magnifique livret, réunis dans un digipack.
Nous sommes au tout début des années 1960, à Vaudreuil-Dorion, ville québécoise située dans la MRC (Municipalité régionale de comté) de Vaudreuil-Soulanges dans la région de la Montérégie. À l’étage de sa fermette du 186, chemin de l’Anse, dans une pièce qu’il nomme son "grenier", Félix Leclerc est à sa table de travail et se concentre sur l'écriture, comme il le fait tous les matins. Quelques nouvelles chansons naissent, notamment Je cherche un abri, Chanson en russe et La vie, l'amour, la mort. La première figurera sur l'album Le roi heureux (Philips B 77.389 L) à venir dans les bacs en 1962, tandis que les deux autres paraîtront deux ans plus tard sur Félix Leclerc (Philips B.77.801 L). En parallèle, l’auteur de la pièce Le P’tit Bonheur, présentée par la compagnie de théâtre VLM au centre des loisirs de Vaudreuil et à l’auditorium du collège Bourget à Rigaud en 1948, peaufine Le Calepin d’un flâneur, un recueil dans lequel il compile des réflexions sur divers sujets, notamment la nature, la pauvreté ou encore son rapport au Québec. L’année 1960 est aussi, pour Félix Leclerc, celle d’un passage au célèbre cabaret-restaurant Chez Gérard qui va être le point de départ d’une histoire suscitant un grand intérêt auprès des passionnés de chanson francophone. L’agent artistique et restaurateur Gérard Thibault, propriétaire de l’établissement situé à Québec, rue Saint-Paul, face à la gare, en évoque ses souvenirs dans son ouvrage Chez Gérard (1988), coécrit avec Chantal Hébert.
